La famille entière d'un policier antiterroriste a été abattue à Bagdad, en Irak, par des hommes armés, tandis qu'un leader religieux sunnite a été tué dans le sud du pays, dans une série d'attaques qui ont fait huit morts samedi, ont rapporté des responsables.
Ces violences surviennent après trois jours consécutifs d'attentats qui avaient fauché la vie de 130 personnes à travers tout le pays. Un marché, une mosquée et un arrêt d'autobus ont été la cible d'attaques dans des violences sectaires entre les communautés chiite et sunnite.
L'attaque la plus sanglante de samedi a été perpétrée par des hommes armés, qui se sont introduits par effraction dans la maison d'un policier antiterroriste dans le quartier Al-Rasheed, dans la périphérie sud de Bagdad. Un capitaine du réseau antiterroriste y a été tué, de même que son épouse et leurs deux enfants. Les assaillants ont ensuite abattu un autre policier, qui tentait de les intercepter, à leur sortie du district.
Un leader sunnite a aussi été assassiné par des hommes armés, alors qu'il quittait sa maison de Basra, dans le sud de l'Irak, selon ce qu'ont rapporté les autorités.
Parallèlement à ces événements, deux soldats irakiens ont été tués et deux autres blessés dans l'explosion d'une bombe en bordure d'une route. Les militaires venaient d'arriver sur les lieux d'une explosion s'étant produite plus tôt dans la ville de Mosul, dans le nord du pays, et devaient inspecter le site.
Des porte-parole d'établissements hospitaliers ont confirmé le bilan des victimes.
Associated Press