Patrick Lavoie n'a pas complété sa rééducation, mais il a bon espoir d'être prêt pour le début de la saison des Alouettes, le 27 juin.
« Je vais de l'entraînement à la physiothérapie... c'est un peu une roue sans fin depuis quelque temps. Mais le plan, c'est que je sois prêt à temps pour le premier match », a confié Lavoie.
Le centre-arrière de 25 ans, recrue par excellence des Alouettes en 2012, a dû être opéré pour une hernie discale le 12 avril. Il s'agissait de sa première blessure majeure. « Ma dernière », lance-t-il les doigts croisés.
« C'est une blessure d'usure. Au début, je croyais que la douleur disparaîtrait, mais ça persistait. À partir du moment où j'ai appris que c'était une hernie, l'inquiétude s'est dissipée, car les médecins m'ont présenté un plan précis. »
Lavoie s'en tient au programme de rééducation et il compte faire tout ce qui est en son pouvoir pour que son absence affecte son jeu le moins possible.
« Je n'ai pas pu aller au camp en Floride (du 24 au 26 avril), mais j'ai regardé les vidéos des séances d'entraînement. »
« J'ai parlé à plusieurs entraîneurs. Ils ont l'air enthousiastes, c'est bien. Coach (Dan) Hawkins a pris de mes nouvelles. Et quand les entraîneurs arriveront à Montréal, j'irai les voir au stade pour m'assurer de m'imprégner de leur mentalité. »
Le changement d'entraîneur-chef ne l'inquiète pas outre mesure. Lavoie avait obtenu la confiance de Marc Trestman l'an dernier, à sa saison recrue. Il est prêt à faire ses preuves à nouveau et saura se satisfaire du rôle qu'on lui attribuera.
« Même si on ne m'utilise que sur les unités spéciales, je serai content tant que l'équipe gagne. »
Élève modèle... et professeur
S'il a raté le camp en Floride, Lavoie sera présent au camp officiel au début du mois de juin, sur le campus de l'Université Bishop.
« C'est sûr que je ne commencerai pas à m'entraîner en même temps que tout le monde, mais je vais être là pour les rencontres d'équipe. »
Si Lavoie a autant soif d'apprendre et de se tenir au courant des nouvelles directives, c'est peut-être parce qu'il se plaît à l'école. D'ailleurs, il a profité de l'intersaison pour exercer son deuxième métier, celui d'enseignant. « J'ai donné des cours aux futurs pompiers au CÉGEP où j'ai étudié, au Campus Notre-Dame-de-Foy, à Québec. J'aimerais ça enseigner durant les prochaines intersaisons et peut-être, après ma carrière de joueur, devenir pompier. »
Comme pour sa rééducation, Lavoie aime bien avoir un plan précis. À l'aube de sa deuxième saison dans la Ligue canadienne, il prévoit déjà son après-carrière.