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Loblaw va signer un accord sur la sécurité dans les usines du Bangladesh

Loblaw va signer un accord sur la sécurité dans les usines du Bangladesh

Les Compagnies Loblaw compte signer un accord international pour améliorer la sécurité dans les usines et la prévention des incendies au Bangladesh, quelques semaines après l'effondrement d'un immeuble dans ce pays.

Loblaw s'engage notamment à ce que tous ses produits de marque soient fabriqués dans des usines respectant les codes du bâtiment locaux. L'entreprise aura également des employés en poste au Bangladesh.

Dans un communiqué, l'entreprise écrit qu'elle souhaite demeurer présente au Bangladesh, et que cette décision « reflète sa conviction à l'effet qu'une étroite collaboration entre l'industrie manufacturière de même que celle du détail, les gouvernements et les organisations non gouvernementales est essentielle pour que des réels changements puissent être apportés dans ce pays. »

Accord international

L'accord sur la sécurité des immeubles et la prévention des incendies est un accord légal d'une durée de cinq ans qui vise à améliorer la sécurité des employés de l'industrie textile au Bangladesh. Plusieurs entreprises l'ont déjà signé, dont H&M et Benetton.

L'accord oblige les entreprises à mener des inspections, à faire des rapports publics sur la sécurité des employés et à débourser l'argent nécessaire à la maintenance des immeubles. Les entreprises qui signent l'accord vont devoir débourser jusqu'à 500 000 $ annuellement. Elles devront également refuser de collaborer avec les employeurs locaux qui refusent les nouvelles normes de sécurité, et les travailleurs et leurs syndicats auront leur mot à dire sur la sécurité dans les usines.

De nombreux syndicats ont applaudi cet accord, notamment celui des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC), qui représente plus de 80 000 employés des Compagnies Loblaw. « Nous félicitions Loblaw d'avoir collaboré avec les TUAC et le mouvement syndical international sur cet enjeu crucial, » affirme le président de la centrale syndicale, Wayne Henley.

Wal-Mart refuse de signer l'accord

Le géant du commerce de détail Wal-Mart a toutefois annoncé mardi qu'elle ne signera pas l'accord. L'entreprise préfère mettre en place ses propres mesures de sécurité, qu'elle juge plus efficaces.

Wal-Mart va mener des inspections de sécurité dans chacune de 279 usines du Bangladesh avec lesquelles elle collabore et va rendre ses rapports publics. L'entreprise à également engagé une firme qui doit donner une formation en urgence incendie à chaque employé de ces usines.

Wal-Mart entreprend déjà des inspections plus rigoureuses au Bangladesh depuis novembre, lorsqu'un incendie a tué plus de 110 personnes dans une usine.

Les inspections doivent être terminées dans les six prochains mois, et Wal-Mart compte publier ses rapports à partir du 1er juin. « La transparence est essentielle pour améliorer les conditions de travail dans les usines, et en dévoilant ces informations, les gouvernements, les travailleurs, les agences non gouvernementales et les entreprises peuvent bénéficier de notre travail », affirme le vice-président en éthique des approvisionnements, Rajan Kamalanathan.

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