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Le grand patron ne sourit plus

Le grand patron ne sourit plus

Dietrich Mateschitz en assez de voir les pilotes de F1 gérer leur course au lieu d'attaquer. C'éatit flagrant à Barcelone dimanche. Il a appelé Bernie Ecclestone après la course.

Le fondateur de la marque de boissons énergisantes a décidé de peser de tout son poids dans le débat sur la qualité des pneumatiques. Sebastian Vettel a fini 4e du Grand Prix d'Espagne, obligé de faire 4 arrêts en raison de l'usure des pneus.

Ce n'est pas la première fois que l'équipe Red Bull critique la qualité des pneus Pirelli. Le patron de l'équpe F1 Christian Horner n'aime pas les pneus 2013, et le dit haut et fort. C'est au tour de M. Mateschitz, qui finance le parcours de deux équipes de F1, de donner de la voix.

Il a appelé Bernie Ecclestone après l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, et ce n'était pas pour prendre de ses nouvelles...

« Tout le monde a vu ce qui s'est passé aujourd'hui, a dit Dieter Mateschitz au magazine Autosport. Ça n'a rien à voir avec de la course automobile. C'est la gestion de pneus. En ce moment, il est impossible de tirer le maximum des voitures et des pilotes. »

« Il n'y a plus de vraie bataille en qualif, car les équipes gardent les trains de pneus pour la course, indique-t-il justement. Si nous tirions le maximum de la voiture, il faudrait s'arrêter 8 à 10 fois, en tenant compte du circuit. »

Même son de cloche, mais plus diplomatique, du patron de l'équipe F1 McLaren.

« Pirelli est parfaitement conscient que nous sommes à la limite, a indiqué Martin Withmarsh. Cetains disent que ça fait partie du spectacle, et je ne veux pas me omontrer critique parce que c'est très facile, mais nous devons faire attention. Certaine séquipes en souffrent plus, et c'est dur. »

Évidemment les équipes qui en souffrent moins tentent de recentrer le débat. C'est le cas de Lotus. Kimi Raikkonen a fini 2e à Barcelone, dimanche.

« Parfois ça peut paraître injuste, mais il faut se débrouiller, explique le patron de l'équipe Éric Boullier. Tout le monde a les mêmes pneus. La question ne concerne pas les pneus eux-mêmes. Si notre voiture a été capable (de faire un arrêt de moins), c'est parce que nous faisons quelque chose qui lui permet de le faire."

« Un petit ajustement a été apporté aux pneus durs et cela devait satisfaire les équipes qui se plaignaient, a rappelé le patron français. Je ne pense pas que Pirelli devrait changer quoi que ce soit. On leur a demandé de produire des pneumatiques devant durer une vingtaine de tours et c'est ce qu'ils ont fait. »

De tout façon, Pirelli a admis que le spectacle à Barcelone n'avait pas été à la hauteur, et apportera des changements pour le Grand Prix de Grande-Bretagne.

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