MONTRÉAL - L'ex-maire de Montréal, Gérald Tremblay, sera de retour devant la Commission Charbonneau, lundi, afin de poursuivre son témoignage amorcé la semaine dernière.
Lors de son premier passage, M. Tremblay a nié l'existence d'une ristourne de trois pour cent sur les contrats exigée par Union Montréal, son ancien parti.
Il a plutôt soumis l'hypothèse, sans donner de noms, que certains auraient pu carrément mettre cet argent dans leurs poches. Il a d'ailleurs précisé qu'Union Montréal «n'avait pas besoin de ça pour gagner des élections».
L'ex-maire a aussi démenti avoir fait de l'aveuglement volontaire face aux tractations qui avaient cours dans son entourage.
Il a répété avoir agi chaque fois qu'il a été mis au courant d'irrégularités, notamment en interpellant l'ancien directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Yvan Delorme.
Gérald Tremblay a affirmé avoir rencontré M. Delorme après avoir eu vent d'une tentative d'extorsion de 1 million $ par son directeur du financement Bernard Trépanier, mais que le chef de police lui aurait dit qu'il n'y avait pas matière à enquête.
M. Tremblay s'est toutefois dit responsable de la situation à l'hôtel de ville.
«Si je me suis entouré de certaines personnes qui peuvent avoir trahi ma confiance, à ce moment-là j'en assume l'entière responsabilité. J'assume les choix que j'ai faits. Je suis entièrement responsable. Ce sont mes choix. Je ne blâme personne; c'est moi qui ai fait ces choix-là», a-t-il affirmé.
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