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La Banque Nationale fait marche arrière

La Banque Nationale fait marche arrière

Pendant qu'un nouveau joueur se lance dans l'acquisition de terres agricoles au Lac-Saint-Jean, la Banque Nationale se retire officiellement.

L'institution financière a confirmé que les 5000 acres de terres acquises ces dernières années seraient confiées à un exploitant, avec qui une entente de principe a été conclue. La banque conserverait cependant une participation passive dans l'exploitation agricole.

À la Banque Nationale, on admet que le tollé soulevé par ces achats de terres agricoles par une institution financière a joué un rôle dans cette volte-face.

Réaction de Solidarité rurale

L'organisme de promotion de la ruralité Solidarité rurale du Québec profite de ces événements pour demander une meilleure protection du territoire agricole contre la spéculation.

La présidente de l'organisme, Claire Bolduc, juge inquiétant de voir une institution financière comme la Banque Nationale, ou un groupe d'investissement comme Investerre, procéder à des achats de terres agricoles. Elle demande au gouvernement du Québec d'appliquer avec plus de rigueur la Loi sur la protection des terres agricoles, en s'inspirant de mesures prises dans certains pays pour contrer la spéculation.

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