Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) craint que la baisse du plafond des contributions politiques de 1000 $ à 300 $ dès juillet, n'occasionne un manque à gagner pour les partis politiques municipaux.
Pour Jacques Drouin, c'est une question d'équité. Des partis politiques peuvent depuis janvier dernier recueillir des contributions de 1000 $ alors que les partis politiques qui seraient autorisés à partir du mois de juillet, après l'entrée en vigueur de la nouvelle loi, ne pourraient recueillir des contributions plus élevées que 300 $, « ce qui nous apparaît inéquitable », a expliqué le Directeur général des élections dans une entrevue à Radio-Canada.
Il se dit pour la mesure qui consiste à baisser le plafond des contributions à 300 $, mais en permettant « au candidat lui-même de continuer à contribuer pour 1000 $ ». Ce qui n'aurait pas d'effet majeur sur les candidats.
M. Drouin estime aussi que les nouvelles règles risquent également de favoriser le financement occulte et l'endettement.
« Il faut comprendre que les partis politiques, s'ils veulent continuer à vivre et faire connaître leurs programmes et créer des enjeux au niveau de la population pour favoriser le vote, ça prend de l'argent ». « Et cela coûte de l'argent pendant quelques mois. Ce n'est pas beaucoup », précise-t-il.