Un discours de l'ancien premier ministre péquiste Bernard Landry a clôturé, samedi après-midi à Québec, la grande assemblée qui marquait le début de la phase II des États généraux sur la souveraineté du Québec. Quelque 500 délégués, dont plusieurs personnalités politiques et syndicales, ont participé à l'événement.
« Utilisons les bons mots : nous voulons l'indépendance nationale », a lancé l'ex-premier ministre Landry aux nombreux délégués, qui s'étaient réunis à l'Hôtel Pur.
L'événement de samedi a permis à différentes franges du mouvement souverainiste de se faire entendre. Des représentants de Québec solidaire, du Parti québécois, d'Option nationale et d'autres petits groupes politiques étaient présents.
L'union, un défi de taille
Cette grande assemblée a néanmoins mis au jour un défi de taille pour les souverainistes, soit celui de renouveler le message indépendantiste et d'unifier leur voix.
À ce sujet, Jean-François Jacob, un militant souverainiste, a affirmé qu'il faudra que « le Parti québécois comprenne enfin que ce n'est pas seul de son bord qu'il va réussir à faire l'indépendance et à garder le pouvoir. S'il veut le faire, pour la prochaine élection, il n'aura pas le choix de s'entendre avec les autres partis. »
L'événement de samedi réunissait quelque 500 délégués élus lors de 13 rencontres régionales de la phase I ou proposés par les organisations qui participent au Conseil de la souveraineté du Québec.
Le ministre québécois des Affaires intergouvernementales Alexandre Cloutier, le coporte-parole de Québec solidaire André Frappier ainsi que le chef d'Option nationale Jean-Martin Aussant ont, entre autres, participé à l'événement.
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