L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) est réunie en congrès samedi à Québec pour établir son plan d'action face à l'indexation des droits de scolarité imposée par le gouvernement Marois.
L'ASSE n'écarte pas une escalade des moyens de pression dans les mois à venir, incluant une grève générale. La porte-parole, Blandine Parchemal, affirme que toutes les options sont envisageables. L'ASSE participera assurément à des manifestations au cours des prochaines semaines.
Mme Parchemal indique que la contestation de l'ASSE pourrait être élargie à l'ensemble des mesures d'austérité annoncées par le gouvernement péquiste depuis son élection. Une mobilisation contre le règlement P-6 de la Ville de Montréal, qui exige l'itinéraire des manifestations, est également possible.
Mme Parchemal dénonce par ailleurs le fait que l'ASSE n'ait pas été invitée au premier des chantiers mis sur pied par le gouvernement à l'issue du Sommet sur l'enseignement supérieur.
Elle soutient qu'aucun représentant de son regroupement étudiant n'a été sollicité pour participer au chantier sur l'aide financière aux études, qui, selon Mme Parchemal, se déroule depuis deux semaines derrière des portes closes.