Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Séoul promet de répondre rapidement et fermement à une attaque nord-coréenne

Séoul promet de répondre rapidement et fermement à une attaque nord-coréenne

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a promis lundi une réponse militaire forte et rapide en cas d'attaque de la Corée du Nord, tandis que les États-Unis ont envoyé de nouveaux chasseurs dans la péninsule coréenne.

Pyongyang a annoncé samedi être en « état de guerre » avec son voisin du sud, en réponse aux manuvres militaires conjointes des États-Unis et de la Corée du Sud.

Un responsable du ministère sud-coréen de la Défense a toutefois indiqué la semaine dernière que rien n'indique qu'une attaque de l'armée nord-coréenne est imminente.

La Corée du Sud a modifié récemment ses procédures d'engagement militaire afin de permettre à l'armée de réagir rapidement à une attaque éventuelle, sans avoir besoin d'attendre le feu vert de Séoul.

Malgré la montée des hostilités dans la péninsule coréenne, le parc industriel de Kaesong, enclave industrielle dans laquelle travaillent des milliers de Sud-Coréens à quelques kilomètres au nord de la zone démilitarisée, reste toujours ouvert. La Corée du Nord, qui bénéficie d'importantes retombées économiques grâce à ce parc industriel, a menacé de le fermer.

Nouveaux chasseurs américains en Corée du Sud

Dans ce contexte tendu, les États-Unis ont annoncé lundi avoir déployé des avions de chasse dans le cadre de nouvelles manuvres militaires conjointes avec la Corée du Sud. Deux chasseurs F-22 sont arrivés dimanche dans la péninsule, et doivent y rester jusqu'au 30 avril.

La semaine dernière, des bombardiers furtifs B-2 à capacité nucléaire ont effectué des manuvres, au grand dam du régime nord-coréen. Le régime de Kim Jong-un avait notamment menacé de lancer des missiles contre le continent américain et contre les bases américaines dans le Pacifique, à Guam et à Hawaï.

Un nouveau premier ministre nord-coréen

Par ailleurs, le chef nord-coréen Kim Jong-un a réuni lundi les députés de l'Assemblée populaire suprême, qui a nommé Pak Pong-Ju comme premier ministre. En poste de 2003 à 2007, l'économiste de 74 ans avait institué de timides réformes économiques qui devaient accorder plus d'autonomie aux entreprises d'État et réduire le rationnement des produits alimentaires et de première nécessité. Ces réformes avaient toutefois provoqué de vives réactions au sein du parti unique nord-coréen et de l'armée. M. Pak avait été suspendu en 2006 avant d'être limogé l'année suivante.

L'agence de presse gouvernementale de la Corée du Nord (KCNA) relate également que le Parlement a entériné, à l'unanimité, une ordonnance spéciale officialisant le statut de puissance nucléaire du régime nord-coréen. Le Parlement a également adopté deux lois : l'une sur le développement spatial et l'autre sur la mise en place d'un bureau d'État chargé de ce développement.

Le gouvernement nord-coréen a déclaré dimanche que ses priorités demeurent l'économie et la construction d'armes nucléaires, motivée par la présence de forces militaires américaines en Corée du Sud.

L'Organisation des Nations unies (ONU) soutient que les deux tiers des 24 millions de Coréens du Nord sont régulièrement confrontés à une pénurie de produits alimentaires.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.