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Les É.-U. envoient d'autres bombardiers furtifs B-2 en Corée pour des exercices

Les É.-U. envoient d'autres bombardiers furtifs B-2 en Corée
U.S. Air Force B-2 stealth bomber, left, flies over near Osan U.S. Air Base in Pyeongtaek, south of Seoul, South Korea, Thursday, March 28, 2013. A day after shutting down a key military hotline, Pyongyang instead used indirect communications with Seoul to allow South Koreans to cross the heavily armed border and work at a factory complex that is the last major symbol of inter-Korean cooperation. (AP Photo/Lee Jung-hun, Yonhap) KOREA OUT
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U.S. Air Force B-2 stealth bomber, left, flies over near Osan U.S. Air Base in Pyeongtaek, south of Seoul, South Korea, Thursday, March 28, 2013. A day after shutting down a key military hotline, Pyongyang instead used indirect communications with Seoul to allow South Koreans to cross the heavily armed border and work at a factory complex that is the last major symbol of inter-Korean cooperation. (AP Photo/Lee Jung-hun, Yonhap) KOREA OUT

WASHINGTON - La décision sans précédent des États-Unis d'envoyer deux bombardiers furtifs B-2 à capacité nucléaire dans le cadre d'un exercice militaire conjoint avec la Corée du Sud faisait partie d'une série d'exercices normaux, et n'avait pas pour objectif de provoquer la colère de Pyongyang, a soutenu jeudi le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel.

M. Hagel a toutefois reconnu que l'attitude adoptée par la Corée du Nord et les gestes posés ces dernières semaines avaient contribué à jeter de l'huile sur le feu et qu'il fallait «comprendre cette réalité».

S'adressant à des journalistes du Pentagone, M. Hagel et son collègue le général Martin Dempsey, le chef d'état-major des armées, ont tous deux indiqué que l'envoi des bombardiers constituait davantage un message à l'intention des alliés des États-Unis que de Pyongyang.

Selon M. Hagel, les Nord-Coréens doivent comprendre qu'ils se prêtent à un jeu très dangereux, et les États-Unis agissent comme n'importe quel autre pays qui chercherait à protéger ses intérêts. Les États-Unis, a-t-il ajouté, doivent faire comprendre à la Corée du Sud, au Japon et à d'autres alliés dans la région que ce genre de provocations du Nord est pris très au sérieux (par Washington) et que les États-Unis y répondront.

Mais tôt vendredi, le président de la Corée du Nord a annoncé que ses forces de missiles étaient prêtes «à régler des comptes avec les États-Unis». Selon le média officiel du pays, Kim Jong Un a signé un plan de préparation et ordonné que des missiles soient mis en état d'alerte, prêts à frapper les États-Unis, la Corée du Sud, Guam et Hawaï. De nombreux observateurs affirment qu'il n'existe aucune preuve que Pyongyang possède des missiles pouvant frapper les États-Unis. Mais la Corée du Nord compterait sur des missiles de courte et moyenne portée.

Dans un communiqué jeudi, les forces de la Corée du Sud avaient annoncé que deux bombardiers furtifs B-2 avaient décollé d'une base aérienne au Missouri et largué des munitions sur des îles sud-coréennes avant de rentrer aux États-Unis. Les appareils ont ensuite largué des munitions sur une île sud-coréenne dans le cadre cet exercice militaire conjoint. Bien que des B-2 aient déjà servi lors d'opérations précédentes, il s'agissait du premier exercice où de fausses munitions étaient larguées, selon le Pentagone.

Pour la Corée du Nord, ces exercices militaires s'inscrivent dans le cadre d'un complot américain visant à envahir son territoire. L'État communiste est particulièrement contrarié par la tenue d'activités nucléaires américaines dans la région.

La Corée du Nord a déjà menacé, au cours des dernières semaines, de mener des attaques nucléaires sur Washington et Séoul. Mercredi, Pyongyang a soutenu qu'il n'était pas nécessaire de communiquer «dans une situation ou la guerre pourrait éclater à tout moment».

Plus tôt ce mois-ci, Pyongyang, a déclaré qu'elle considérait nulle l'armistice qui a mis fin à la Guerre de Corée en 1953.

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