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Les élèves de la CSDM seront en classe le 25 juin

Les élèves de la CSDM seront en classe le 25 juin

En raison d'une mésentente entre la Commisison scolaire de Montréal (CSDM) et ses enseignants, l'année scolaire se terminera après la fête de la Saint-Jean-Baptiste pour les quelque 70 000 élèves du primaire et du secondaire. Enseignants et élèves devraient être en classe le mardi 25 juin pour reprendre la journée perdue le 4 septembre dernier, date des dernières élections générales au Québec.

Les délégués de l'Alliance des professeurs de Montréal ont voté majoritairement contre le déplacement de la journée de remplacement prévue le 26 avril par la CSDM. On sacrifiait ainsi une journée pédagogique institutionnelle.

Une centaine de membres, sur environ 8000, présents à la rencontre de mardi soir, ont voté majoritairement contre la proposition de la commission scolaire.

Le vice-président communications du Comité central des parents de la CSDM, Toby Lamontagne, trouve la situation aberrante. Il estime que les enseignants n'ont pas tenu compte des élèves et des parents en votant.

La CSDM n'a pas voulu commenter le rejet de sa proposition, mais examinera les recours possibles pour éviter que l'année scolaire se termine le 25 juin.

Ce différend pour une journée d'école montre les tensions qui règnent entre le syndicat des enseignants et la CSDM qui demande plusieurs changements, notamment pour résorber son déficit.

Le président de l'Alliance des professeurs affirme que les membres en ont fait une question de principe, pour l'ensemble des points actuellement en litige avec l'employeur.

La présidente du Comité central des parents, Manon Ricard, estime que « les élèves et les parents sont injustement pris en otages de négociations périphériques qui ne les concernent pas ».

Plusieurs autres commissions scolaires de la région de Montréal ont fixé la date de reprise ou ont même déjà repris la journée perdue. La Fédération des commissions scolaires explique que le calendrier scolaire est négocié localement et une fois enchâssé dans la convention collective des enseignants, il peut être difficile de le modifier.

Un reportage d'Anne-Louise Despatie

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