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Cancers du sein, des ovaires et de la prostate : percée majeure

Cancers du sein, des ovaires et de la prostate : percée majeure

Pas moins de 49 nouvelles variations génétiques impliquées dans le risque génétique de développer des cancers à facteurs hormonaux, comme ceux du sein, des ovaires et de la prostate, ont été identifiées lors d'une étude internationale à laquelle ont participé de nombreux généticiens québécois.

Cette percée permet de pratiquement tripler le nombre des variations connues jusqu'à maintenant. C'est l'interaction de ces variations génétiques avec d'autres facteurs de risque liés à l'environnement et aux habitudes de vie qui est impliquée dans la grande majorité des cas de cancer du sein dans la population générale.

La moitié des échantillons de cette étude, soit plus de 100 000, ont été analysés à Montréal sous la direction du Dr Jacques Simard du Centre d'innovation Génome Québec.

Cette découverte pourrait mener à la création d'un test diagnostique de salive d'ici quatre ans. Elle permettra de mieux dépister les facteurs de risque.

Les résultats sont publiés dans une série d'articles parus dans les revues Nature et PloS.

Un investissement de 1,5 million de dollars de la Fondation du cancer du sein du Québec a été crucial pour permettre aux chercheurs québécois d'intégrer ce consortium international.

*Statistiques de la Société canadienne du cancer

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