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Breakbot et son pur funk de retour à Montréal (ENTREVUE)

Breakbot et son pur funk de retour à Montréal (ENTREVUE)
Courtoisie

Le Belmont prendra assurément des allures de piste de danse disco ce jeudi alors que le DJ Breakbot, étoile montante du funk, sera chez nous. Le Français, Thibaut Berland de son vrai nom, était également de passage à Austin, au Texas, dans le cadre du festival South by Southwest (SXSW). En plein milieu de cette mecque de la musique indépendante et du brouhaha, l’artiste a pris quelques minutes pour s’entretenir avec le Huffington Post Québec par téléphone. Résumé de cet entretien.

Q. Comment se sont passés tes quelques jours à Austin?

R. Ça s’est super bien passé! J’ai rencontré plein de gens sympas et je suis très très content d’être de retour en Amérique. J’aime beaucoup, beaucoup cet endroit…l’Amérique! (Rires)

Q. Tu seras de retour à Montréal dans quelques heures à peine. Ton dernier passage chez nous remonte à cet été alors que tu as pris part au MEG Boat. Quel bon souvenir gardes-tu de ce séjour?

R. J’ai deux très bons amis qui me recevaient, donc j’ai pu enfin les visiter à Montréal. Ça m’a fait vraiment plaisir de les voir! Sinon, la fête sur le bateau c’était vraiment, vraiment génial!

Q. L’album By Your Side est sorti en septembre dernier et pourtant le simple Baby, I’m Yours est paru en 2010. Tu as fait quoi pendant tout ce temps?

R. J’ai pas mal bossé. J’ai fait pas mal de remixes. J’ai aussi bossé sur mon nouvel album. J’ai créé un grand lot de chansons, donc forcément, ça m’a pris un peu de temps. D’un autre côté, comme je tournais beaucoup durant les week-ends, cela a ralenti mon processus de création. Mais je n’ai pas chômé hein! (Rires) Toute la semaine, j’étais à la maison ou en studio et je travaillais sur mes morceaux (rires)!

Q. L’extrait Baby, I’m Yours a fait le tour de la planète. Es-tu blasé de devoir le tourner en soirée ou tu le joues encore avec immense plaisir ? Relation amour haine ?

R. Ça va encore! Je joue le morceau avec beaucoup de plaisir! Cela me permet de toucher un grand public et de voyager. On ne peut pas cracher dans la soupe je dirais ! Il y a eu des films, Polisse, des publicités, des séries américaines. La chanson a aussi fait partie de compilations, il y a eu des remixes, donc c’est cool je pense.

Q. Irfane (celui qu’on peut entendre sur Baby I’m Yours) et toi avez un projet de groupe. Peux-tu nous donner des détails de ce duo?

R. Avec Irfane, on est devenu super potes en l’espace de quelques années et on a un peu les mêmes influences donc, on a une relation qui est très très fructueuse sur le plan du travail. On a bien l’intention de continuer à bosser ensemble. Pour l’instant, on était toujours dans une signature de type Breakbot featuring Irfane. On s’est dit que c’était un peu bête de faire comme ça parce qu’on travaille à égalité. Il s’occupe de la partie vocale, moi, je m’occupe de l’instrumental. Donc, on a un projet de faire un groupe tous les deux, puis de faire qui sait un maxi et un album.

Q. Avez-vous choisi un nom de groupe? Avez-vous déterminé quand pourrait être lancé votre premier extrait ?

R. On a trouvé un nom, mais c’est encore un peu tôt pour le dire parce qu’on ne sait pas encore si on le gardera. On a déjà un petit concept autour du truc! Au niveau de l’image également ! Et sur le plan musical, on aimerait bien pouvoir sortir un maxi avant l’été, possiblement en juin, question d’avoir quelque chose de cool pour l’été.

Q. Tout se passe très bien actuellement dans ta carrière. Quelle différence fais-tu entre ton image actuelle de l'industrie et celle dont tu avais en tête avant de pouvoir vivre de ta musique?

R. J’avais déjà une idée de ce que cela pouvait être, car je connaissais déjà des gars d’Ed Banger Records depuis un bon moment. Je traînais déjà avec les mecs de Justice, donc j’avais déjà une vision assez précise de ce qui pouvait se passer; comment les fêtes se déroulaient, les tournées à l’étranger, etc. Après, bien sûr, c’est vrai que c’est différent. Je crois que ça m’a fait très plaisir, par exemple, d’avoir enfin la possibilité de voyager et de découvrir des publics que je n’avais jamais vus. Je me rappelle très bien ma première tournée. C’était en 2008, en Australie. J’avais été invité et c’était vraiment pour moi une chance inespérée à ce moment-là! Ça fait toujours plaisir de tourner pour des gens qui sont à l’autre bout du monde, qui écoutent ta musique et qui sont contents de danser dessus.

Q. Tu as passé beaucoup de temps avec les gars de Justice avant de te lancer officiellement dans ta carrière. Auparavant, croyais-tu devenir DJ ?

R. C’est vraiment en traînant avec eux, en les observant que j’en ai eu envie. Je me suis toujours dit que c’est un truc que j’aimerais vraiment faire. C’était un peu comme un rêve d’enfant, mais je ne m’étais jamais vraiment dit que c’était possible de faire ça. Je pensais toujours que c’était un truc impossible en fait! Le fait d’avoir des proches qui faisaient de la musique et qui en vivaient bien, m’a aidé à réaliser. Je me suis dit, du coup, pourquoi pas moi? Au départ, je me disais que c’était chaud parce que ce n’est jamais gagné à la base.

Q. En terminant, à quoi peut s’attendre ton public montréalais qui viendra faire la fête jeudi soir au Belmont?

R. J’ai vraiment plein de bons morceaux à jouer. J’ai reçu plein de trucs récemment, donc c’est super cool! Et puis, voilà, comme à mon habitude, je vais me balader dans des trucs plus années 70-80 et des trucs plus récents, toujours dans l’idée de faire un pont entre la disco d’aujourd’hui et la disco d’hier quoi !

Pour plus de détails sur l’événement présenté au Belmont, cliquez ici.

Pour télécharger l’album By Your Side, rendez-vous sur iTunes.

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