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Recours collectif contre les Frères de Sainte-Croix : les victimes s'impatientent

Recours collectif contre les Frères de Sainte-Croix : les victimes s'impatientent

La Congrégation de Sainte-Croix affirme que près de 50 % des 223 réclamations présentées par des membres d'un recours collectif en guise de compensation pour des gestes sexuels ont jusqu'ici été traitées.

Les victimes, elles, déplorent la lenteur du processus. Une cinquantaine d'entre elles ont assisté mardi matin à une audition au palais de justice de Montréal sur le traitement de ces dossiers.

Selon l'avocat qui représente les victimes, le traitement de la seconde moitié des dossiers semble problématique pour la Congrégation de Sainte-Croix, qu'il a accusée d'être de mauvaise foi dans cette affaire.

Les victimes déplorent que la congrégation accumule les contestations de toutes sortes et demande expertise sur expertise, ce qui engendrerait des retards dans le traitement des dossiers.

Selon l'avocat qui représente la congrégation, le processus suit son cours et il est normal que cela prenne du temps étant donné le nombre de dossiers à traiter.

Les deux parties reviendront en cour le 19 juin prochain pour faire état au tribunal de la progression du processus d'indemnisation des victimes.

Les indemnités déterminées dans cette affaire totalisent à ce jour 5,08 millions de dollars, d'après Eric Simard, avocat de la Congrégation de Sainte-Croix.

Selon l'entente convenue entre la Congrégation de Sainte-Croix et les victimes, les compensations seront versées lorsque l'ensemble des réclamations aura été traité.

Un deuxième adjudicateur

En janvier, le juge Claude Auclair, de la Cour supérieure, a procédé à la nomination d'un deuxième adjudicateur afin que le processus puisse être mené à bien dans les meilleurs délais.

La Congrégation de Sainte-Croix s'était engagée à dédommager des victimes ayant fréquenté le Collège Notre-Dame entre 1950 et 2001, le Collège Saint-Césaire entre 1950 et 1991 et l'école Notre-Dame de Pohénégamook entre 1959 et 1964.

Ces étudiants ont subi des sévices sexuels d'un membre de la Congrégation de Sainte-Croix ou d'un laïc alors qu'ils fréquentaient l'une de ces institutions d'enseignement.

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