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Le président du Venezuela Hugo Chavez victime d'une nouvelle et grave infection respiratoire

Le président du Venezuela Hugo Chavez victime d'une nouvelle et grave infection respiratoire

Les problèmes respiratoires du président du Venezuela Hugo Chavez se sont aggravés. Le chef d'État souffre d'une nouvelle et sévère infection pulmonaire, a déclaré lundi le gouvernement de Caracas.

Dans un bref communiqué lu par le ministre de l'Information Ernesto Villegas, le gouvernement a ajouté que l'état de santé du président socialiste restait « délicat ».

« A ce jour, il y a une aggravation de la fonction respiratoire en relation avec son état d'immuno-dépression, propre à son état clinique », a déclaré M. Villegas en lisant un communiqué diffusé dans tous les médias du pays depuis l'hôpital militaire de Caracas où le président vénézuélien est soigné.

Hugo Chavez, 58 ans, avait d'abord révélé, en juin 2011, être atteint d'un cancer non spécifié dans la région pelvienne et s'être soumis à des traitements de radiation et de chimiothérapie

Il est rentré le mois dernier au Venezuela, après avoir été opéré d'un cancer pour la quatrième fois le 11 décembre dans la capitale cubaine, La Havane.

Hugo Chavez subit « une chimiothérapie très puissante, entre autres traitements complémentaires, et l'évolution de son état clinique continue d'être très délicate. Le commandant-président continue de s'accrocher au Christ et à la vie, conscient des difficultés qu'il affronte, et appliquant strictement le programme élaboré par son équipe médicale », a ajouté le ministre de la Communication, Ernesto Villegas.

Selon le gouvernement, le président ne peut guère parler car il respire par un tube dans la trachée, mais il continue de donner des instructions à ses ministres par écrit.

Largement réélu en octobre, après d'être déclaré lui-même guéri, Hugo Chavez n'a pas pu prêter serment le 10 janvier dernier comme le prévoyait la Constitution. Mais le Tribunal suprême a validé le report de la cérémonie d'investiture en soulignant que Chavez était déjà président élu et qu'il n'y avait pas interruption de la continuité du pouvoir.

Si le président Chavez devait démissionner ou mourir, des élections devraient être organisées dans les trente jours pour élire un successeur, selon la constitution.

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