Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé vendredi la suspension infligée à Riccardo Ricco par le tribunal antidopage du Comité olympique italien (CONI) pour une autotransfusion sanguine.
Ricco avait déà été privé de compétition pendant 20 mois après un contrôle positif à l'EPO durant le Tour de France 2008.
N'ayant pas compris le message, il avait failli mourir en février 2011 d'un blocage rénal. Il avait alors avoué au médecin qui lui avait sauvé la vie s'être fait auparavant une transfusion de son propre sang. Il a été condamné pour cette transfusion à une suspension de 12 ans par le CONI, qui commencait le 19 avril 2012.
Le cycliste italien avait fait appel de la suspension auprès du TAS, contestant la régularité de la procédure et l'impartialité du tribunal du comité olympique italien.
L'arbitre du TAS a rendu son jugement vendredi. L'Allemand Ulrich Haas « a considéré que les arguments du coureur étaient mal fondés et que, plus particulièrement, celui-ci n'avait pas réussi a démontrer un manque d'impartialité du Tribunal antidopage du CONI, a souligné le TAS dans un communiqué. La suspension de douze ans a dès lors été confirmée. »
Le coureur de 29 ans doit donc renoncer pour de bon à sa carrière.