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La Banque nationale maintient sa stratégie régionale et enregistre des profits de 4 %

La Banque nationale maintient sa stratégie régionale et enregistre des profits de 4 %

Les forts vents contraires attendus ne feront pas dévier la Banque nationale (TSX:NA) de sa stratégie régionale en matière de services bancaires pour se mettre à la recherche d'occasions d'achats à l'extérieur du pays, a affirmé vendredi le président et chef de la direction de la banque, Louis Vachon.

« Nous croyons encore qu'il y a plein d'endroits où nous pouvons croître au Québec et dans le reste du pays, et si nous nous en tenons à ce que nous savons [...] les actionnaires en seront récompensés », a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique organisée afin de discuter des résultats financiers de la banque au premier trimestre, dévoilés la veille.

La plus importante banque québécoise a annoncé jeudi en fin de journée, une fois les marchés fermés, avoir enregistré une hausse de 4 % de ses profits, à 364 millions de dollars, ou 2,03 $ par action. Abstraction faite des éléments non récurrents, le résultat net a été de 361 millions de dollars, ou 2,02 $ par action, soit un cent de mieux que l'estimation des analystes.

Les revenus de la Banque Nationale ont totalisé 1,23 milliard de dollar au cours de la période de trois mois terminée le 31 janvier, sans guère de changement par rapport à ceux de 1,24 milliard du trimestre équivalent de l'exercice précédent, mais moins que la somme de 1,29 milliard attendue par les analystes.

« Nous continuons de livrer d'excellents résultats financiers dans un contexte concurrentiel et de croissance ralentie, grâce aux nombreuses initiatives pour améliorer notre position dans le secteur des particuliers et des entreprises et dans le secteur de la gestion de patrimoine », a affirmé M. Vachon aux analystes.

En excluant les éléments particuliers, le bénéfice net du secteur de la gestion de patrimoine a grimpé de 22 %, à 56 millions de dollars, en raison de l'apport d'acquisitions et aussi de conditions du marché plus favorables.

Toujours en faisant abstraction des éléments non récurrents, les profits du secteur des particuliers et des entreprises ont augmenté de 5 %, à 178 millions de dollars, tandis que ceux du secteur des marchés financiers ont diminué de 5 %, à 115 millions de dollars.

M. Vachon a indiqué que la banque continuerait d'exercer un contrôle serré de ses dépenses, alors qu'une croissance modérée du produit intérieur brut (PIB) est attendue en 2013, et qu'elle distribuerait tout excédent de trésorerie aux actionnaires si elle ne procédait à aucune acquisition.

La Banque nationale peut envisager de croître dans le centre du Canada, où l'économie devrait enregistrer une croissance annuelle de 1,5 % à 2 %, au cours des deux à cinq prochaines années.

« Je crois que nous connaissons actuellement une croissance inférieure à la tendance à long terme dans le centre du Canada. Si nous rattrapons la tendance, ça va nous aider un peu, et je crois encore qu'il y a plein d'endroits où nous pouvons croître au Québec et dans le reste du pays », a déclaré M. Vachon.

À la Bourse de Toronto, vendredi, les actions de la Banque nationale ont clôturé à 77,95 $, en baisse de 61 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.

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