La première ministre de l'Alberta, Alison Redford, croit qu'elle obtiendra le soutien du Québec dans un projet de pipeline visant à transporter du pétrole de l'Alberta jusqu'au Nouveau-Brunswick. Elle dément ainsi des allégations en vertu desquelles son homologue québécoise, Pauline Marois, s'opposerait au projet, mené par TransCanada.
- sécuritaire au plan environnemental;
- conforme à la réglementation;
- doté d'un modèle d'affaires solide.
« Il existe un consensus sur l'importance de l'énergie et des infrastructures, a déclaré Alison Redford, et nous avons le sentiment d'avoir reçu ce message de la part du Québec. »
Plus tôt, ce mois-ci, Ottawa avait appuyé deux projets pétroliers reliant l'Alberta aux provinces de l'Atlantique, l'un de ces projets étant celui de TransCanada.
TransCanada n'a pas encore soumis son projet à l'Office national de l'Énergie.
La société, dont le siège social est situé à Calgary compte convertir un gazoduc déjà existant et sous-utilisé. De plus, un pipeline neuf devra être érigé au Nouveau-Brunswick.
Le premier ministre de cette province, David Alward, a déjà donné son appui, un atout selon la première ministre albertaine. « Il y a beaucoup d'enthousiasme et d'excitation autour de ce projet et cela me rend très optimiste quant aux chances de le mener à bien », a affirmé Mme Redford.
Le Nouveau-Brunswick souhaite que le pétrole provenant de l'Alberta soit raffiné aux installations d'Irving à Saint-Jean. La phase de construction du projet entraînerait la création de 2000 emplois. Les opérations de raffinage assureraient quelques centaines d'emplois, par la suite.