Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Requête contre la vente du 1420 Mont-Royal

Requête contre la vente du 1420 Mont-Royal

Un groupe qui tente d'empêcher la vente d'un ancien couvent des Soeurs du Saint-Nom-de-Marie, à Montréal, déposera vendredi une requête en Cour supérieure pour bloquer toute transaction vers des intérêts privés.

Les militants estiment que puisque le propriétaire du 1420, boulevard du Mont-Royal, l'Université de Montréal, est financé par les deniers publics, les citoyens ont un droit de regard sur ses actifs.

L'Université souhaite depuis longtemps se départir de l'immeuble, qu'elle a acheté de la congrégation en 2003 au coût de 15 millions de dollars. Après des évaluations, elle avait estimé que les travaux nécessaires pour permettre d'en faire des locaux pour les étudiants s'élevaient à 150 millions de dollars, une somme que l'administration ne souhaitait pas dépenser.

Le groupe qui s'oppose à une transaction vers des intérêts privés est constitué d'une vingtaine d'amoureux de l'ancien couvent, qui paient majoritairement de leurs poches les recours judiciaires utilisés contre l'institution universitaire, en plus de recourir à diverses activités de financement.

Il ne s'agit pas de leur première bataille. En 2006, après avoir établi les coûts de réfection à 150 millions de dollars, l'Université de Montréal avait décidé de vendre l'édifice au groupe Catania, qui souhaitait le transformer en condomiums.

Le groupe avait alors poursuivi la ville qui se montrait favorable au changement de zonage nécessaire afin de transformer la vocation de l'immeuble. En 2012, à la lumière des allégations dont Catania faisait l'objet, l'Université avait annulé son contrat avec l'entreprise, mais affirme toujours vendre l'ancien couvent.

Avec des informations d'Émilie Dubreuil

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.