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L'art pour panser les plaies d'une arrestation musclée

L'art pour panser les plaies d'une arrestation musclée

Il y a quatre mois, l'arrestation de Rudi Occhietti et de trois autres personnes à Montréal est devenue un sujet d'actualité. Ses amis et lui ont diffusé, avec l'aide des médias, les images de l'intervention de la policière Stéfanie Trudeau, mieux connue par son numéro de matricule, le 728.

Le choc des événements a eu pour effet d'inspirer l'artiste visuel. Rudi Occhietti a créé des dizaines de dessins au fusain et de grandes toiles sur bois. Le sujet? La brutalité policière et la violence.

De la lumière

Cette nouvelle série créée par l'artiste visuel, actif depuis 1991, illustre peu l'agente 728. Rudi Occhietti s'est surtout concentré sur un moment lumineux de son arrestation : lorsqu'une passante s'est arrêtée pour lui prêter main-forte et pour filmer la scène.

Une responsabilité

S'inspirer des événements de l'automne dernier n'a rien d'opportuniste, selon Rudi Occhietti.

L'artiste visuel estime plutôt être investi d'une responsabilité : celle de stimuler la réflexion pour changer les pratiques policières.

Un projet

Artistes, citoyens et même policiers seront bientôt invités à venir voir les oeuvres de Rudi Occhietti, lors d'une soirée où se mêleront aussi musique et danse.

Serge Lavoie, également arrêté en compagnie de son ami, y voit là une chance de rebâtir le pont qui sépare la communauté culturelle et le Service de police de la Ville de Montréal.

Les deux hommes et leur collectif d'amis veulent présenter cet événement au mois d'avril.

Un reportage de Pasquale Harrison-Julien

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