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Jean-Marc Fournier reconnaît avoir participé à une soirée controversée

Jean-Marc Fournier reconnaît avoir participé à une soirée controversée
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MONTRÉAL - Le chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale, le libéral Jean-Marc Fournier, a reconnu avoir participé à une activité de financement controversée au désormais célèbre 1000, rue de la Commune Est, un immeuble à condos luxueux de Montréal.

Le député de Saint-Laurent réagissait ainsi à un reportage de Radio-Canada selon lequel deux personnes liées au crime organisé étaient présentes à cette soirée, dont Louis-Pierre Lafortune, qui a plus tard été accusé de blanchiment d'argent et de gangstérisme.

Par voie de communiqué, jeudi soir, M. Fournier a affirmé que cette activité, tenue le 8 mai 2008, respectait les règles de financement des partis politiques. Il a également fait remarquer qu'il ne pouvait être au courant que deux personnes présentes à l'événement feraient l'objet d'accusations un an plus tard.

Selon La Presse, plusieurs relations du crime organisé montréalais figurent parmi les occupants actuels ou passés du 1000, rue de la Commune Est, dont Vito Rizzuto, Normand «Casper» Ouimet et Ducarme Joseph.

À leurs sujets, Jean-Marc Fournier écrit qu'il «n'était pas au courant de l'identité (...) des personnes qui ont été ou qui sont actuellement propriétaires d'un condo dans cet édifice.»

La soirée avait été organisée par Serge Marcil, l'ancien vice-président de l'entreprise SM, décédé tragiquement en Haïti et dont un pont de l'autoroute 30 porte son nom. Cette firme de génie-conseil a été mise en cause par Michel Lalonde dans son témoignage à la commission Charbonneau comme faisant partie d'un stratagème de collusion à Montréal.

L'activité de financement a permis à l'organisation de Jean-Marc Fournier de recueillir plus de 25 000 $, selon Radio-Canada.

La Sûreté du Québec a enquêté sur cette affaire. Les informations recueillies ont été transmises à la Commission Charbonneau, mais on ne sait pas encore si elles seront soulevées par les procureurs lors des audiences.

M. Fournier affirme de son côté ne jamais avoir été questionné par les autorités policières à ce sujet.

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