Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Montréal: le maire Michael Applebaum répète qu'il n'a rien à cacher

Montréal: le maire Michael Applebaum se défend
PC

MONTRÉAL - Michael Applebaum a maintenu mardi qu'il n'avait rien à se reprocher.

Le maire par intérim de la ville de Montréal se dit déterminé à lutter contre la corruption et la collusion, même s'il est pointé du doigt pour avoir participé en 2003 à une activité de financement très privée au restaurant La Cantina, un établissement fréquenté par la mafia.

En point de presse, il s'est dit victime d'une campagne de salissage, orchestrée par des opposants qu'il n'a pas voulu identifier.

Le maire Applebaum s'est également dit prêt à collaborer avec les enquêteurs de la Commission Charbonneau, qu'il a rencontrés vendredi, et ceux de l'Unité permanente anticorruption, qui, selon le quotidien Le Devoir, s'intéressent également à lui pour des transaction douteuses dans son arrondissement de Notre-Dame-de-Grâce - Côtes-des-Neiges.

La rencontre controversée de La Cantina aurait eu lieu le 28 août 2013 en présence d'une douzaine de convives qui auraient contribué pour 12 500 $ à la caisse de l'Union des citoyens de Montréal, l'ancêtre d'Union Montréal.

Le président du comité exécutif de l'époque, Frank Zampino, était présent. Celui-ci est aujourd'hui accusé de fraude pour la vente au rabais des terrains du Faubourg Controcoeur.

Michael Applebaum ne se rappelle toutefois pas si son prédécesseur, Gérald Tremblay, a participé à l'activité de financement.

Le propriétaire de La Cantina, Frederico del Peschio, a été assassiné dans le stationnement de son établissement, en août 2009.

INOLTRE SU HUFFPOST

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.