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Précipice fiscal: Obama affirme que Boehner et lui sont proches d'un accord

Obama affirme que Boehner et lui sont proches d'un accord
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WASHINGTON - Affichant son optimisme malgré un échéancier de plus en plus serré, Barack Obama a déclaré mercredi que le président de la Chambre des représentants et lui étaient «assez près» d'un accord pour éviter le précipice fiscal, mais que les républicains du Congrès «continuent de trouver des moyens de dire non plutôt que de trouver des moyens de dire oui».

M. Obama a présenté les négociations sur le précipice fiscal comme une question de volonté politique. Il a déclaré qu'après le massacre dans une école primaire du Connecticut, le pays méritait que ses dirigeants politiques fassent des compromis. Il a appelé les élus à «enlever leur peinture de guerre partisane» et à conclure un accord.

Barack Obama a fait ces déclarations aux journalistes à la Maison-Blanche après avoir annoncé la mise sur pied d'une équipe qui devra présenter des «propositions concrètes» dès le mois de janvier pour freiner la violence causée par les armes.

Ses commentaires sont survenus peu après que la Maison-Blanche eut menacé d'opposer son veto au «plan B» du président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner. Le plan bloquerait les hausses d'impôts automatiques de tous les contribuables, sauf pour ceux qui gagnent plus de 1 million $ US, mais ne prévoit rien pour empêcher les coupes budgétaires d'entrer en vigueur le 1er janvier.

M. Boehner entend soumettre son projet au vote de la Chambre jeudi, en espérant accroître la pression sur le président Obama pour qu'il fasse des concessions.

John Boehner a répondu à Barack Obama sur un ton défiant. Lors d'une apparition devant les journalistes qui a duré moins d'une minute, il a appelé le président à présenter un plan équilibré comprenant des coupes budgétaires et des hausses d'impôts, tout en prédisant que la Chambre approuverait son plan.

«Le président aura alors une décision à prendre», a dit M. Boehner. «Il peut appeler les démocrates du Sénat à adopter le plan, ou il peut décider d'être responsable de la plus importante hausse d'impôts de l'histoire des États-Unis.»

M. Obama a rejeté la proposition du président de la Chambre, affirmant qu'elle ne prévoyait pas d'assurance-chômage pour deux millions d'Américains sans travail et qu'elle ferait augmenter les impôts des familles bénéficiant de différents crédits.

Le plan «viole les principes qui ont été débattus durant cette campagne électorale», a dit le président Obama.

Il a néanmoins assuré que M. Boehner et lui avaient fait des progrès significatifs dans leurs discussions des derniers jours.

«Ce qui nous sépare, ce sont probablement quelques milliards de dollars», a-t-il dit. «L'idée que nous puissions mettre notre économie en péril à cause de cette incapacité à combler ce fossé n'a pas beaucoup de sens.»

Selon de hauts responsables de l'administration, il n'y a eu aucune progression des négociations sur le précipice fiscal depuis lundi, après que M. Boehner eut téléphoné au président pour lui annoncer qu'il présenterait son «plan B» à la Chambre des représentants. Ces responsables ont réclamé l'anonymat parce que les détails des discussions n'ont pas été annoncés publiquement.

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