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Guy Turcotte revient devant la Commision d'examen des troubles mentaux

Guy Turcotte sera de nouveau examiné
Courtoisie

L'ex-cardiologue Guy Turcotte se présentera à nouveau en décembre devant la Commission d'examen des troubles mentaux pour demander sa remise en liberté.

L'audience est prévue les 12, 13 et 14 décembre prochains à l'institut Pinel, là où il est détenu depuis juillet 2011, après avoir été déclaré non criminellement responsable du meurtre de ses 2 enfants.

À huis clos

Selon notre journaliste judiciaire, Isabelle Richer, sa comparution ne sera pas publique. L'une des deux parties aurait demandé à ce que les audiences soient tenues à huis clos.

Lors de la première audience, qui s'était étalée sur plusieurs mois, Guy Turcotte et ses avocats ont travaillé à convaincre les commissaires que son état mental s'améliorait et qu'il ne présentait plus aucun danger pour la société.

Guy Turcotte souhaitait alors sortir de l'institut Pinel pour suivre une thérapie avec le docteur Louis Morrissette, le seul psychiatre en qui il affirme avoir confiance.

Retrouver une vie normale

Lors de son témoignage, Guy Turcotte avait même fait valoir qu'il espérait reprendre une vie normale, évoquant même la possibilité de fonder une nouvelle famille.

La Commission d'examen des troubles mentaux avait décidé de garder Guy Turcotte détenu, mais en lui accordant des droits de sortie sous surveillance.

Les experts de l'Institut Philippe-Pinel, pour leur part, s'opposaient à sa libération, jugeant que Guy Turcotte avait encore beaucoup de chemin à parcourir puisqu'il refusait de parler des meurtres de ses enfants survenus à Piedmont, en février 2009.

L'ex-cardiologue avait alors tenté de se suicider en ingérant du lave-glace après avoir poignardé à de nombreuses reprises sa fille de 3 ans et son fils de 5 ans à la suite d'une rupture difficile avec sa conjointe, qui l'avait quitté pour un autre homme.

Le verdict de non-responsabilité criminelle rendu en juillet 2011 par les jurés dans ce procès hautement médiatisé a provoqué un tollé dans l'opinion publique québécoise.

Avec la collaboration d'Isabelle Richer

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