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La Ville de Québec transmet le dossier d'un ex-ingénieur à l'UPAC

La Ville de Québec veut une enquête sur un ex-ingénieur
PC

La Ville de Québec demande à l'Unité permanente anticorruption (UPAC) d'enquêter sur un de ses anciens employés. L'ingénieur congédié en 2009 serait suspecté de malversation et favoritisme dans l'octroi de contrats.

Selon une enquête du quotidien Le Soleil, l'ingénieur aurait refilé à certains entrepreneurs des détails techniques concernant des appels d'offres avant qu'ils soient lancés. Des entrepreneurs se seraient également plaints des exigences trop pointues de l'ingénieur, qui auraient eu pour effet d'écarter des fournisseurs.

Michel Tremblay, un associé de l'entreprise de ventilation Contrôles AC, confirme qu'il a déjà eu maille à partir avec l'ingénieur en question. Son entreprise de St-Romuald a tenté pendant longtemps de pouvoir soumissionner pour des contrats à la Ville de Québec, sans succès. « On voulait participer à des soumissions et avec cet ingénieur là, on a eu de la misère. On ne pouvait pas donner de prix. Dans les plans et devis, notre nom était comme refusé », a-t-il dit.

L'entrepreneur explique qu'il devait à chaque fois se soumettre à un examen technique complexe pour se qualifier pour les appels d'offres. « On ne passait pas. Une fois qu'il a été parti, c'est sûr que je suis obligé de dire qu'on a réussi à donner des prix par la suite. »

Réaction de la Ville

La Ville de Québec affirme qu'il n'y a aucun lien entre ces allégations et le congédiement de l'employé du service de l'entretien des immeubles en 2009. L'attaché de presse du maire de Québec, Paul-Christian Nolin, confirme qu'à l'époque, la Ville n'avait aucune raison de soupçonner un comportement pouvant être lié à la corruption ou la collusion.

« Les motifs qui avaient été évoqués à l'époque n'étaient pas ceux-là. Dès que ça a été mis à l'oreille du maire hier, il a tout de suite demandé au directeur général de transférer le dossier de cet employé à l'UPAC pour qu'on s'assure qu'il y ait un suivi. » M. Nolin précise que la Ville veut s'assurer que les informations soient traitées correctement pour ne pas condamner faussement quelqu'un sur la place publique.

C'est à la suite de questions posées par Le Soleil mardi que la Ville a décidé de transmettre le dossier à l'UPAC.

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