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Syrie : l'émissaire de l'ONU demande aux belligérants de déclarer une trêve

Syrie : l'émissaire de l'ONU demande aux belligérants de déclarer une trêve

Le médiateur spécial de l'ONU, Lakhdar Brahimi demande aux belligérants impliqués dans le violent conflit en Syrie de déposer les armes à l'occasion de l'Aïd al-Adha, une importante fête musulmane.

M. Brahimi a demandé à tous de déclarer une trêve unilatérale à partir de dimanche ou lundi, en prévision de la fête qui sera célébrée du 26 au 28 octobre.

L'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe avait préalablement rencontré, dimanche, le président syrien Bachar Al-Assad. Le contenu de leurs échanges n'a pas été rendu public.

La veille, M. Brahimi s'était entretenu avec le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, à Damas, dans le but de négocier un cessez-le-feu.

Il lui avait également demandé de faciliter la tenue d'une trêve le temps de l'importante fête musulmane. Walid Mouallem a aussi réitéré que la seule issue possible est celle d'une négociation « loin de toute intervention étrangère ».

Selon le médiateur, la crise en Syrie, qui dure depuis un an et demi, pourrait affecter toute la région si le conflit interne ne se règle pas.

Lakhdar Brahimi a aussi rencontré samedi des membres de l'opposition tolérée par le régime, dont le porte-parole du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), Hassan Abdel Azim. Le porte-parole a affirmé que le CCCND, qui regroupe des partis nationalistes arabes, kurdes et socialistes, accueillait favorablement la proposition de trêve de M. Brahimi.

Violences

Par ailleurs, l'appel à la trêve n'a certainement pas été aussitôt observé. L'explosion d'un taxi piégé a fait au moins 13 morts dimanche dans la vieille ville de Damas.

Selon un bilan de l'agence de presse officielle Sana, 29 personnes ont été blessées.

L'explosion visait un poste de police, a déclaré un responsable syrien qui a requis l'anonymat. Un journaliste de l'agence Associated Press présent sur les lieux a rapporté que la chaussée et le trottoir étaient maculés de sang, que les vitrines de plusieurs commerces étaient détruites et qu'au moins quatre voitures étaient complètement brûlées.

L'attentat de dimanche n'a pas été revendiqué, mais des groupes islamistes combattant aux côtés des insurgés ont parfois revendiqué des attaques à la bombe contre les services de sécurité du régime à Damas.

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