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Engouement des femmes pour la chasse sportive

Engouement des femmes pour la chasse sportive

En dépit du déclin du nombre de chasseurs au Québec, un nombre grandissant de femmes s'adonnent à ce sport.

C'est notamment le cas de Stéphanie Pellerin, une résidente de l'Abitibi qui a abattu son premier orignal avec son père, il y a quatre ans.

« J'aime ça la viande d'orignal, ça m'en prenait dans mon assiette. La première année, c'est mon père qui est arrivé et qui n'avait plus de partenaire. Je venais de faire mes cours [de maniement d'armes]. Je lui ai dit : Regarde papa, j'y vais avec toi, je suis prête », relate la chasseuse de 26 ans.

Autrefois réservée majoritairement aux hommes, l'engouement pour la chasse chez les femmes est observé depuis plusieurs années au Québec.

Normand Voyer, propriétaire d'une boutique spécialisée dans la chasse à Rouyn-Noranda, a aussi constaté que les femmes étaient de plus en plus nombreuses à s'intéresser à la chasse.

« Je dirais que depuis environ six ou sept ans, on voit des madames, des jeunes filles surtout, qui se préparent, puis elles savent ce qu'elles veulent », témoigne Normand Voyer.

Des retombées économiques importantes

La chasse est une activité importante en région, notamment pour le tourisme et l'économie en général. Selon les plus récentes données, la chasse sportive génère des retombées de plus de 308 millions de dollars par année au Québec.

On estime par ailleurs que la chasse sportive rejoint environ 475 000 amateurs chaque année au Québec.

En Abitibi-Témiscamingue seulement, les chasseurs dépensent plus de 29 millions de dollars par an en matériel, en nourriture, en villégiature et en carburant.

« En moyenne, par année, parce que je tiens les comptes, on se sépare tout, c'est à peu près 400 $ par chasseur », explique Marcel Lortie, chasseur lui aussi.

Chez les Pellerin, la chasse c'est aussi une affaire de coeur. Stéphanie a même réussi à convaincre son conjoint de l'accompagner à la chasse à l'orignal. « C'est la deuxième année que mon chum se joint à moi et mon père », déclare-t-elle fièrement.

D'après un reportage de Claude Bouchard

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