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Allégations d'agressions à Burns Lake : John Furlong nie tout

Allégations d'agressions à Burns Lake : John Furlong nie tout

John Furlong, ex-président du Comité organisateur des Jeux de Vancouver 2010 (COVAN), a catégoriquement nié jeudi avoir agressé physiquement des élèves dans une école de Burns Lake à la fin des années 1960 et au début des années 1970.

Il répondait ainsi à des allégations rapportées contre lui dans l'hedmomadaire vancouvérois The Georgia Straight.

John Furlong a également dit qu'il intenterait une poursuite pour les dommages à sa réputation.

Il a accusé l'auteur de l'article de couver une vendetta personnelle contre lui et affirmé que l'enquête de la GRC l'innocentera, puisque les allégations contre lui sont sans fondement.

La GRC confirme qu'elle enquête sur les allégations.

D'anciens élèves se confient à CBC

Des journalistes de la CBC ont pour leur part parlé avec plusieurs personnes qui ont affirmé avoir été victimes d'agressions physiques et verbales de la part de John Furlong.

Les allégations comprennent : avoir été agressé verbalement, traité « d'Indiens », frappé avec une lanière et une règle, et avoir été frappé par un ballon suffisamment fort pour tomber à la renverse.

Les incidents auraient eu lieu lorsque John Furlong travaillait dans une école de Burns Lake en Colombie-Britannique comme professeur d'éducation physique.

Les journalistes de CBC ont confirmé que John Furlong était bel et bien à Burns Lake en 1969, bien que sa biographie officielle et ses discours suggèrent qu'il est arrivé au Canada en 1974.

La CBC a également appris que dans les semaines qui ont précédé les Jeux olympiques de 2010, John Furlong a rencontré une ancienne élève qui l'accusait de l'avoir frappé aux mains tellement fort avec une lanière qu'elle en a eu des cloques.

Selon l'avocat de John Furlong, cette rencontre aurait été amicale, et son client a nié avoir maltraité la femme ou quiconque.

Poursuite en justice pour diffamation

« Je suis très déçu que, malgré de nombreux avertissements écrits, la journaliste du Georgia Straight ait démontré un tel manque de rigueur au cours de la recherche en préparation de la rédaction de cet article », a déclaré John Furlong.

Il soutient que l'article contient des erreurs et porte atteinte à sa réputation, et qu'il n'a d'autre choix que d'intenter une poursuite en justice.

« Il est incroyable que The Georgia Straight ne m'ait pas téléphoné une seule fois pour me poser des questions au sujet de la justesse des allégations contenues dans leur article. »

L'ex-président et chef de direction du COVAN affirme qu'il ne comprend pas pourquoi ces allégations font surface 40 ans plus tard, surtout alors qu'il mène une vie très publique depuis 14 ans.

« Les expériences que j'ai avec cette journaliste me portent à croire qu'il s'agit d'une vendetta personnelle », a-t-il affirmé.

Son avocat, Marvin Storrow, a ajouté que son client n'avait de rancune envers quiconque et surtout pas contre ses anciens élèves, mais qu'il n'avait d'autre choix que de faire appel à la justice et de poursuivre la journaliste et son éditeur pour les dommages à sa réputation.

Furlong parle de tentative de chantage, sans l'attribuer

John Furlong a ajouté qu'il a eu vent de ces allégations pour la première fois dans la période qui a précédé les Jeux olympiques de 2010. « On m'a alors avisé que pour une somme, elles pourraient disparaître », a-t-il déclaré faisant allusion à du chantage.

Il dit avoir alors rapporté l'incident à la police.

John Furlong a aussi expliqué la raison pour laquelle il n'a pas parlé de son séjour à Burns Lake dans sa biographie officielle. « Mon séjour à Burns Lake a été court et sans incident. Je suis reparti en Irelande et je suis revenu au Canada des années plus tard en tant qu'immigrant reçu. »

« J'ai des amis à Burns Lake. J'y suis retourné souvent. J'y ai présenté des allocutions. J'ai visité la communauté, accompagné d'une délégation des Premières Nations avant les Jeux olympiques, et j'y ai fait venir le relais de la flamme olympique. Le tout sans incident. »

John Furlong a terminé en disant qu'il avait bien d'autres choses à dire, mais que la cause était maintenant entre les mains de la police et de la justice et qu'il ne pouvait donc en dire plus.

Il n'a pas accepté de questions des journalistes.

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