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La mortalité maternelle et infantile concentrée dans 75 pays

La mortalité maternelle et infantile concentrée dans 75 pays

Bien que globalement elle soit en baisse, 98 % de la mortalité maternelle et infantile se concentre dans 75 pays, révèle un premier rapport du groupe d'examen indépendant d'experts de la santé de la femme et de l'enfant de l'ONU.

Dans certains pays, notamment en Afrique subsaharienne, la situation se détériore, tout comme l'avait déjà indiqué un rapport de l'UNICEF le 13 septembre dernier. Aux pays africains aux prises avec ce problème s'ajoutent l'Azerbaïdjan, Haïti et le Turkménistan.

Parmi les quelque trois millions de décès de nourrissons qui surviennent chaque année peu après la naissance, le tiers est dû aux complications de la prématurité et près du quart est dû aux complications de l'accouchement.

Après cette période, les décès d'enfants de moins de 5 ans sont principalement causés par la pneumonie, la diarrhée et le paludisme. Aussi, la mortalité maternelle touche particulièrement les jeunes filles de 15 à 19 ans d'Afrique subsaharienne, notamment à cause d'avortements pratiqués dans de mauvaises conditions.

Pourtant, le nombre de décès d'enfants en bas âge a baissé de manière spectaculaire sur l'ensemble de la planète entre 1990 et 2011, passant de 11,6 à 7,2 millions. Dans des pays comme la Chine, l'Égypte, le Maroc et le Pérou, les progrès sont accélérés au cours de la dernière décennie. D'autres pays semblent aussi sur la bonne voie, tels l'Afghanistan, l'Angola, le Burundi, le Cambodge, le Congo et Madagascar.

Le groupe d'examen indépendant estime qu'il manque 64 millions de dollars aux ressources allouées pour pouvoir améliorer la situation dans les 75 pays prioritaires.

L'ONU compte 193 États membres.

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