Le changement de garde à Québec pourrait avoir des répercussions sur les projets montréalais d'infrastructures.
La Ville de Montréal a reporté l'émission d'un certificat d'autorisation de démolition - une mesure administrative - d'une structure ferroviaire imbriquée dans le projet de l'échangeur Turcot dans l'espoir de bonifier le projet.
Montréal souhaite que le projet de l'échangeur Turcot corresponde davantage à ses objectifs, notamment en ce qui a trait à l'augmentation de l'offre de transport collectif. L'administration Tremblay soutient qu'elle accompagnera Québec si le gouvernement souhaite bonifier le projet ou travailler sur un projet différent.
« On va retarder le dossier d'un mois, donc ça va revenir le mois prochain », a déclaré le responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, Richard Deschamps, lundi soir au conseil municipal.
« Et cependant, le ministre, pendant ce mois, devra se prononcer également sur le déplacement ou non de la voie ferrée, poursuit M. Deschamps. Et je pense que, on va faire parvenir cette position-là au ministre et au ministère des Transports. »
Le maire Gérald Tremblay s'est par ailleurs réjoui de la nomination du ministre responsable de la métropole, Jean-François Lisée.
La chef de l'opposition officielle, Louise Harel, a pour sa part salué la nomination de Thierry St-Cyr à titre de chef de cabinet du ministre des Transports Sylvain Gaudreault. M. Saint-Cyr, un ancien député du Bloc québécois (BQ) de Jeanne-Le-Ber, a milité contre le projet d'échangeur Turcot de l'ancien gouvernement libéral.