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Reprise du procès de Johra Kaleki, accusée d'avoir voulu tuer sa fille

Reprise du procès de Johra Kaleki, accusée d'avoir voulu tuer sa fille

Le procès de Johra Kaleki, une résidente de Dorval accusée de tentative de meurtre sur sa fille, a repris lundi au palais de justice de Montréal.

Le premier témoin appelé à la barre a été le policier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) qui s'était présenté au domicile de la famille après le drame. Il a expliqué avoir vu du sang sur les murs et le sol. Mme Kaleki lui aurait dit : « Laissez-moi faire ce que j'ai commencé. C'est ma fille et j'ai le droit de faire ce que je veux avec elle ».

Elle aurait par ailleurs dit, plus tard à l'hôpital, qu'elle avait des problèmes et qu'elle ne regrettait pas ce qu'elle avait fait.

Un psychiatre sera aussi appelé à témoigner pour montrer que la mère était consciente de ses gestes lorsqu'elle a attaqué sa fille. Une évaluation psychiatrique avait déjà permis de déterminer que Mme Kaleki est apte à comprendre et à subir son procès pour tentative de meurtre.

La mère d'origine afghane aurait poignardé sa fille alors âgée de 19 ans parce qu'elle n'était pas rentrée à la maison dans la nuit du samedi au dimanche 13 juin 2010. La jeune femme avait subi des blessures à la tête et au bras. La mère avait aussi été blessée.

Mme Kaleki avait été remise en liberté conditionnelle, le juge ayant déclaré qu'elle ne représentait pas un danger pour la société. Elle avait ensuite obtenu le droit de rencontrer ses enfants sans la présence de la direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

La Couronne tente de prouver que le geste de Mme Kaleki était prémédité et qu'elle cherchait à tuer sa fille.

Le procès, auquel assiste aussi la fille, aux côtés de sa mère, se déroule en farsi, en anglais et en français.

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