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Non à l'amnistie

Non à l'amnistie

L'Union cycliste internationale renonce à l'idée d'une amnistie pour les coureurs qui ont pris des produits dopants dans le passé.

L'UCI avait émis l'idée de créer un comité de « vérité et réconciliation » pour que les athlètes puissent avouer leur passé de dopage. Elle y a finalement renoncé.

À son congrès annuel, le comité de gestion de l'UCI a plutôt adopté une motion demandant à son conseil d'administration de s'occuper du présent, et « d'ignorer les tentatives d'exploitation commerciale ou autre des douloureux aspects du passé du cyclisme ».

« Il n'y a aucune raison de continuer à réexaminer les cas de dopage passés alors indétectables et stigmatiser le sport des jeunes générations, maintenant que la situation s'est considérablement améliorée grâce à la poursuite des efforts de l'UCI », peut-on lire dans le préambule de la motion.

« Cela a été discuté lors d'une rencontre du comité de gestion et la motion a été adoptée à partir de cette discussion », a expliqué le président de l'UCI, Pat McQuaid, à l'agence Associated Press à l'issue du congrès, vendredi.

« C'est la direction que nous voulons prendre. Nous devons nous concentrer sur le sport aujourd'hui et non pas tant sur le passé », a précisé le président de l'UCI.

Pat McQuaid en a profité pour nier catégoriquement que l'UCI ait déjà tenté de protéger l'Américain Lance Armstrong.

« L'UCI n'a jamais caché d'échantillon positif, non seulement de Lance Armstrong, mais de n'importe quel autre athlète », a-t-il soutenu devant les délégués du congrès.

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