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Les agriculteurs encaissent la hausse du prix du grain

Les agriculteurs encaissent la hausse du prix du grain

La hausse du prix du grain complique les affaires des éleveurs, mais elle réjouit les cultivateurs de céréales.

La sécheresse que le centre des États-Unis vient de connaître a fait monter le prix des céréales. Elle a été dure pour les producteurs de soya et de maïs, et elle a provoqué une hausse de la demande pour les céréales, notamment le blé, l'orge et l'avoine, qui sont en quelque sorte des grains de remplacement dans l'alimentation des animaux.

Christian Breton, président de Génétiporc, affirme que la hausse est de l'ordre de 50 % à 100 %, mais qu'il n'y a pas de quoi paniquer parce que la sécheresse du centre des États-Unis pourrait être compensée par de bonnes récoltes dans d'autres pays, par exemple la Russie.

Les producteurs céréaliers du Canada sont contents, car ils reçoivent davantage pour leurs récoltes, explique Robert Thériault, un cultivateur de blé, d'orge et d'avoine établi à Drummond, au Nouveau-Brunswick.

« Pour nous, c'est un bienfait. Le malheur de l'un fait le bonheur de l'autre. Ça fait monter les prix des céréales, ce qui pour nous est essentiel parce que l'an passé on a perdu 1000 acres par la grêle sans compensation. Donc, cette année, c'est une façon pour nous de nous relever des méfaits de l'an dernier », souligne Robert Thériault.

Selon Robert Thériault, il peut s'écouler jusqu'à deux ans avant que les conséquences de la sécheresse américaine se fassent sentir sur le prix des aliments au supermarché. À ce moment-là, le prix des viandes et des oeufs, entre autres, pourrait augmenter.

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