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«Il faut rester très alerte» - Spengler

«Il faut rester très alerte» - Spengler

Bruno Spengler est encore en position de se battre pour le titre. Il l'a fait plusieurs fois chez Mercedes-Benz. Mais cette saison, il y est arrivé dans une équipe sans expérience en DTM.

Un texte de Philippe Crépeau

Spengler n'a que 11 points de retard sur le meneur au classement, Gary Paffett (Mercedes-Benz), avec deux courses à disputer : Valence (Espagne) et Hockenheim (Allemagne). On obtient 25 points pour une victoire en DTM. Ce sont justement les 25 points de la victoire à Oschersleben qui lui permettent de contester la suprématie de Gary Paffett (Mercedes-Benz).

Joint par Radio-Canada Sports, Spengler a admis que la victoire a été durement acquise face à Paffett.

« Sur la distance de course, on était un peu plus rapide que Mercedes-Benz, surtout à la sortie des puits avec des pneus frais, rappelle Spengler. Les 8, 10 premiers tours en sortant des puits, on était plus rapide que Paffett, de deux à trois dixièmes.

« Par contre, l'inverse était vrai aussi, c'est-à-dire que Paffett était plus rapide de 3 à 4 dixièmes en fin de relais juste avant l'arrêt aux puits. Dans le dernier relais, qui était le plus long, il est remonté de 3 à 4 dixièmes dans les 5 derniers tours, pour s'approcher à 1 seconde de moi.

« Quand on joue la victoire, c'est sûr que la pression était là. Mais il n'a jamais été proche pour m'attaquer, et je n'ai fait aucune erreur. Je suis resté concentré à ne pas rater les points de corde, et ça a suffi pour rester devant », a précisé Spengler.

Bruno Spengler est satisfait de cette victoire à Oschersleben, surtout que c'était la première fois que BMW allait sur ce circuit.

« On ne s'attendait pas à être aussi performant là-bas, car c'est un circuit un peu particulier, avec de gros vibreurs et de longs virages. Cette saison, on a bien fonctionné sur 70 % des circuits. On a de l'expérience à prendre, des réglages à trouver. De pouvoir me battre pour le championnat dans les deux dernièrs course, j'en suis très content. »

Son rival et ancien coéquipier Gary Paffett a mis en perspective les victoires récentes de Spengler, en parlant de ses déboires en course, mais qu'en vitesse pure, il était plus rapide que le pilote BMW.

« On est à égalité de performance, c'est vrai, admet Spengler, mais à Oschersleben, j'ai fait la pole et je gagne la course. Donc, en général, celui qui fait la pole et qui gagne est celui qui le plus rapide, si je ne me trompe pas. À Zandvoort, je lui ai pris des points, alors que je remontais de la 18e place. Je m'en suis mieux sorti que lui. »

« C'est clair qu'il est rapide, ajoute volontiers Spengler. Mercedes-Benz a une très, très bonne voiture. Il n'y a qu'au Nürburgring où ils ont eu un peu de misère. Mais ils ont été rapides toute la saison, et ils seront rapides à Valence. »

Faire la meilleure performance possible

Dans ces conditions, pas question de faire une fixation sur Paffett et sur ses performances.

« Pour l'instant, je ne focalise pas là-dessus, je me concentre sur ce qu'on a à faire, explique-t-il. Ça va être une rude bataille jusqu'à la fin. Il n'y a pas de raison pour que ça ne marche pas à Valence. On a fait des essais en début d'année à Valence.

« Mais ce qui est difficile, c'est la chaleur et le vent, les conditions de piste changent rapidement, et c'est pour cela qu'il faut être très alerte et très prêt. Ce sera la clé à Valence », rappelle-t-il.

Bruno Spengler a déjà fait plus qu'on lui en demandait. Cette première saison de BMW n'était pas pour gagner, mais pour apprendre. Mais le Canadien, fort de ses années chez Mercedes-Benz, a changé la donne avec ses 3 victoires et 3 poles.

« Personne de chez nous ne pensait qu'on serait à 11 points de la tête à deux courses de la fin, compte tenu de l'expérience des concurrents, dit-il. C'est une très bonne surprise, conclut Spengler, car la voiture partait de zéro aux essais d'hiver auxquels j'ai participé pour la développer. Ça montre le travail et la motivation de l'équipe. »

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