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L'économie d'Ottawa-Gatineau souffre des compressions fédérales

L'économie d'Ottawa-Gatineau souffre des compressions fédérales

Selon l'évaluation du Conference Board du Canada, Ottawa-Gatineau affichera la plus faible croissance économique parmi les principales villes au pays. L'organisme estime que la hausse du produit intérieur brut (PIB) pour la région de la capitale nationale sera de 1 % en 2012.

De 2000 à 2009, Ottawa-Gatineau se situait en moyenne en septième position au pays. La région vient de dégringoler au dernier rang des 13 principales régions métropolitaines au pays.

Le Conference Board note que les « restrictions budgétaires continues imposées par le gouvernement fédéral freineront la croissance non seulement cette année, mais aussi pour les années à venir. D'ici à ce que (le fédéral) mette fin à ses mesures d'austérité, la part de l'administration publique dans l'économie de la région aura glissé de 26 % en 2011 à 24 % en 2016. »

L'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) n'est pas surprise par ces chiffres. « J'espère que le gouvernement comprendra, surtout avec le Conference Board qui vient dire que ça ne sera pas si rose que prévu, qu'il faut changer de cap », estime Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de l'AFPC.

De son côté, le maire de Gatineau, Marc Bureau, croit qu'il faut essayer de trouver des solutions à la perte d'emplois dans la fonction publique fédérale. « La diversification qu'on a proposée avec Gatineau ville d'affaires va peut-être venir aider ces gens-là à trouver des emplois », avance-t-il.

À Ottawa, le maire Jim Watson souligne les projets d'envergure créateurs d'emplois, tels le train léger et la mise à jour des infrastructures. « Je suis optimiste. On va travailler ensemble pour créer plus d'emplois dans la capitale nationale », soutient-il.

Ailleurs au pays

Le Conference Board note par ailleurs qu'un scénario semblable pourrait se produire à Québec et Victoria, en raison également des compressions effectuées dans le secteur public.

Des treize villes étudiées par l'organisme, Edmonton et Calgary se démarquent en affichant la progression la plus rapide pour 2012 et les quatre prochaines années. L'industrie pétrolière de l'Alberta continuera d'attirer les investisseurs.

Vancouver, Régina et Saskatoon tireront aussi leur épingle du jeu, avec une croissance économique solide. Toronto devrait de son côté talonner les villes de l'Ouest canadien.

Une reprise est également remarquée dans les secteurs manufacturiers de Winnipeg, Hamilton, Montréal et Halifax, une tendance « qui devrait se poursuivre au cours des prochaines années », écrit le Conference Board.

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