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Louise Harel veut une enquête de Québec sur la gestion des contrats à Montréal

Louise Harel veut une enquête de Québec sur la gestion des contrats à Montréal

Le parti Vision Montréal de Louise Harel demande à Québec de former une unité d'enquête administrative sur la gestion des contrats municipaux dans la métropole depuis l'élection du maire Gérald Tremblay en 2001.

Vision Montréal, qui forme l'opposition officielle au conseil municipal, entend déposer une motion en ce sens lors de la prochaine séance du Conseil.

Le maire de l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard, explique que la commission Charbonneau sur l'industrie de la construction ne se penche pas sur des contrats municipaux controversés dans d'autres domaines, par exemple dans les télécommunications.

Réal Ménard s'interroge aussi sur le rôle joué par l'ex-président du comité exécutif Frank Zampino, accusé de fraude et d'abus de confiance envers le gouvernement.

« Il faut comprendre comment le système permet ce genre de chose là. On croit à l'autonomie de Montréal, on croit qu'il y a un rôle pour les élus. Mais les élus ne peuvent pas se transformer en investigateurs. Ce n'est pas possible », explique le maire Ménard.

« Impertinent », estime l'administration Tremblay

La Ville de Montréal a réagi froidement à la demande de formation de cette unité d'enquête administrative consacrée aux contrats de la métropole.

Le conseiller municipal et leader du parti du maire à l'hôtel de ville, Marvin Rotrand, a affirmé que cette idée est « impertinente et complètement déconnectée de la réalité », car la commission Charbonneau se penche précisément sur la corruption dans l'industrie de la construction.

Le chef du parti Projet Montréal, Richard Bergeron, dénonce aussi la proposition de Vision Montréal.

« Attendons les résultats de la commission Charbonneau. On verra bien ce qui aura été couvert et ce qui ne l'aura pas été. C'est un manque de confiance un peu insultant à l'endroit de la commission Charbonneau que de faire cette demande. Pour le dire en bon québécois, c'est un peu cheap », a dit M. Bergeron.

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