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Nouvelle offensive des policiers contre les compressions

Nouvelle offensive des policiers contre les compressions

Le président de la Fraternité des policiers et des policières de la Ville de Québec attendaient les élus, vendredi matin, devant l'hôtel de ville, pour dénoncer à nouveau la disparition prévue de 58 postes de policiers temporaires cet automne.

« Alors qu'on se préoccupe de la sécurité des élus à l'hôtel de ville, on dit : est-ce qu'on se préoccupe aussi de la sécurité des citoyens? », a déclaré le président de la Fraternité, Bernard Lehré.

M. Lehré a rappelé que les compressions annoncées s'ajoute à l'abolition de 26 postes de policiers permanents en 2008. Il estime que cette réduction des effectifs aura des impacts sur le temps de réponse des policiers et la criminalité à Québec.

« C'est sûr qu'il va y avoir plus de criminalité qui ne sera pas dénoncée. Quand les gens savent que la police ne s'occupera pas de leur dossier, parce qu'elle est trop occupée, parce que ça prend du temps avant de l'avoir, ils portent de moins en moins plainte », estime-t-il.

Il cite en exemple les villes de Toronto et Ottawa qui ont connu plusieurs fusillades cette année alors que leurs services de police sont parmi les moins chers au pays par rapport au budget total de leur municipalité. « Est-ce qu'il faut attendre à Québec d'avoir des fusillades pour agir et arrêter de couper dans le service de police? Le maire a déjà dit : la sécurité on se rend compte de sa valeur quand on l'a perdu. Nous, comme policiers, on ne veut pas la perdre. On sait que la ville de Québec est sécuritaire et on veut la garder sécuritaire. »

Le syndicat des policiers a également demandé l'appui d'une quarantaine de gens d'affaires de Québec pour tenter de convaincre la Ville de revenir sur sa décision de réduire ses effectifs cet automne.

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