Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Droit vers le mur

Droit vers le mur

À moins que Bill Daly et Gary Bettman cachent des choses aux médias, un lock-out dans la Ligue nationale à compter de samedi soir semble inévitable.

Le représentant des joueurs et le commissaire de la Ligue nationale ont tous deux lancé un message identique, jeudi : il n'y a rien de nouveau à rapporter sur les négociations entre les deux camps. Les parties se sont d'ailleurs réunies séparément jeudi matin, au lendemain de l'échange d'offres.

À deux jours de l'expiration de la convention collective, Bettman a répété qu'il serait impossible pour la Ligue nationale d'amorcer la saison sans un nouveau contrat de travail.

« On a eu 7 saisons d'équilibre incroyable, 29 équipes ont participé aux séries, 7 équipes différentes ont gagné la Coupe Stanley, a rappelé Bettman, en conférence de presse à New York. Mais le système a besoin d'ajustements », a poursuivi Bettman, avant d'ajouter que la part des revenus de la ligue que touchent les joueurs (57%) est trop élevée.

Bettman a ajouté qu'un propriétaire (selon plusieurs sources, Jeremy Jacobs, des Bruins) a demandé un vote à main levée en faveur d'un lockout. Les propriétaires ont voté à l'unanimité pour un arrêt de travail.

Aucune rencontre entre les joueurs et la ligue n'est prévue à l'heure actuelle, ce qui rend improbable une entente de dernière heure. Malgré tout, Bettman a assuré qu'un lock-out n'est pas son souhait premier.

« Personne ne tient davantage à une entente que moi, a-t-il martelé. J'y consacre l'écrasante majorité de mes heures. Et c'est difficile. Mais tu en viens seulement à cette conclusion une fois que tu as compris que tu fais ce qu'il y a de mieux pour la stabilité de notre sport à long terme. »

« Moins d'argent, moins de droits »

Quelques heures plus tôt, Fehr a rencontré les médias flanqué de dizaines de joueurs, dont Sidney Crosby, Daniel Alfredsson et Henrik Lundqvist à quelques centimètres de lui. Il y a au moins 283 joueurs à Manhattan pour assister aux diverses rencontres.

Fehr n'a pas voulu indiquer s'il y avait une chance que son groupe dépose une dernière offre avant la date butoir du 15 septembre. Il a toutefois réitéré sa position sur un arrêt de travail, à savoir qu'il ne s'agit pas d'une avenue désirée par les joueurs.

« Il a été question du lock-out en réunion, a admis Fehr. La seule chose que l'on dit, c'est que si on en vient là, c'est qu'un choix a été fait (NDLR : par les propriétaires). Ce n'est pas une obligation. Si ça doit être ainsi, ce sera ainsi. Mais si on veut une entente et que les partisans ne perdent pas de matchs, c'est peut-être un choix qui doit être reconsidéré. »

Fehr a ajouté que les joueurs ne trouvent pas leur compte dans une offre qui, selon ses calculs, signifierait une réduction des salaires de 17,5 %.

« Qu'y a-t-il pour les joueurs dans cette offre? Qu'obtiennent-ils? Dans le dernier contrat (celui de 2005), au moins, il y a eu des avancées considérables pour l'arbitrage et l'autonomie. Cette fois, nous avons moins d'argent et moins de droits », a ajouté l'ancien représentant des joueurs du baseball majeur.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.