Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La cybercriminalité s'intensifie

La cybercriminalité s'intensifie

La cybercriminalité s'attaque maintenant aux réseaux sociaux et aux appareils mobiles, et fait de plus en plus de victimes au Canada.

Selon le rapport annuel des services de sécurité Internet Norton Symantec, 18 personnes sont victimes de cybercriminalité dans le monde chaque seconde. Au cours des 12 derniers mois, 556 millions d'individus en ont été victimes, ce qui a entraîné des coûts mondiaux de 110 milliards de dollars.

Au Canada, la cybercriminalité a fait perdre 1,4 milliard de dollars à l'économie. Chaque Canadien touché a ainsi perdu 169 $, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 197 $US. Selon l'enquête, 8,3 millions de Canadiens ont été victimes de cybercriminalité depuis un an.

L'enquête 2012 souligne surtout l'apparition de nouvelles cibles de cybercriminalité. Les réseaux sociaux et les téléphones intelligents sont de plus en plus ciblés par les malfaiteurs. Par exemple, 31 % des utilisateurs de téléphones ont dit avoir reçu un message texte d'une personne inconnue, leur demandant de cliquer sur un lien ou d'appeler à un numéro précis.

Norton révèle également que 15 % des utilisateurs des réseaux sociaux ont été victimes de piratage de leur profil. Malgré tout, seulement 49 % de ces utilisateurs modifient les paramètres de confidentialité de leur profil pour se protéger, et à peine 44 % utilisent des logiciels de sécurité sur leur appareil électronique. En ce qui concerne les téléphones intelligents, moins d'un utilisateur sur 4 a choisi de protéger son appareil avec des logiciels de sécurité.

L'enquête de Northern a été menée auprès de 13 000 adultes de 24 pays différents, entre le 16 juillet et le 30 juillet 2012. La marge d'erreur est de 0,9 %, 19 fois sur 20.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.