Les audiences de la commission d'évaluation environnementale sur le projet d'oléoduc Northern Gateway, dans l'Ouest canadien, reprennent mardi, à Edmonton.
Lors de cette dernière phase des audiences, les dirigeants du promoteur du projet, la compagnie Enbridge et des représentants du gouvernement de l'Alberta doivent faire valoir leurs arguments.
Une vice-présidente d'Enbridge, Janet Holder, affirme que l'entreprise se réjouit de pouvoir partager les conclusions de ses examens approfondis, études économiques et autres consultations avec la population. Elle a ajouté qu'il lui importait d'aborder les craintes exprimées au cours des audiences.
La société Enbridge souhaite aller de l'avant avec la construction d'un oléoduc de 1200 kilomètres qui assurerait le transport de 525 000 barils de brut par jour tirés des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'à un port de la Colombie-Britannique.
Un second oléoduc acheminerait le condensat, un produit dérivé du gaz naturel utilisé pour alléger les produits pétroliers pendant le transport.
L'accueil à ce projet de 5,5 milliards de dollars est toutefois mitigé. Des groupes écologistes et des communautés autochtones estiment que les risques d'une rupture de l'oléoduc ou de déversement de pétrolier sont trop élevés.
Quant au gouvernement de la Colombie-Britannique, il se plaint d'être exposé aux principaux risques environnementaux du projet sans en tirer une juste part des bénéfices.