Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Charest : les Nordiques s'invitent dans la campagne

Charest : les Nordiques s'invitent dans la campagne

Un texte de Lili Boisvert

Le chef du Parti libéral a laissé entendre en conférence de presse dans la région de Québec que l'élection d'un gouvernement péquiste pourrait menacer un retour éventuel d'une équipe de hockey professionnel à Québec.

Un gouvernement péquiste, a-t-il déclaré, s'accompagnerait d'une période de perturbation de 5 ans.

Lorsqu'un journaliste lui a demandé si la Capitale nationale pourrait perdre la possibilité de convaincre la ligue nationale de déménager une franchise de hockey dans un marché perturbé, Jean Charest a en effet répondu : « On a-tu besoin de prendre ce risque-là? Est-ce qu'on n'est pas mieux de dire à la Ligue nationale de hockey, M. Bettman [...] saviez-vous qu'il y a en Amérique du Nord une ville qui a le plein-emploi, une économie forte et prospère et qui souhaite avoir une Ligue nationale de hockey? »

Le chef a ensuite nuancé ses propos, disant qu'il ne voulait pas faire de conjecture sur l'avenir, et que ce qu'il disait, c'était tout simplement « le gros bon sens ».

« Pourquoi un Québécois irait le 4 septembre prochain appuyer quelqu'un qui dit à l'avance, "moi j'ai un projet qui va nous faire cinq ans de perturbations"? », demande M. Charest.

Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) a vanté avec passion son bilan devant des centaines de militants libéraux de la région de Québec, dimanche, jugeant que les Québécois devraient voter pour lui parce que son gouvernement a déjà fait ses preuves.

Le contrôle de cette région-clé fait l'objet d'une chaude lutte, et les politiciens s'y sont fait voir à maintes reprises pendant la campagne.

« Donnez à cette équipe le mandat de réaliser vos rêves! »

C'est sur un ton résolu que Jean Charest s'est exclamé devant la foule partisane que « le 4 septembre, nous aurons un gouvernement libéral majoritaire ».

Le chef libéral a bien sûr attaqué à nouveau ses rivaux, rappelant d'une part qu'il est convaincu que Pauline Marois veut faire un référendum « le plus rapidement possible » si elle est élue, et insistant d'autre part sur l'idée de François Legault amène des idées simplistes. « C'est pas vrai que le service à l'auto existe dans les cliniques familiales », a-t-il dit en référence aux propositions de la CAQ en santé.

Il a aussi nié l'existence de cette « troisième voix » que représente la CAQ, dimanche, présentant François Legault comme un « allié » de Pauline Marois.

« On fait notre possible »

Comme son chef, André Drolet, le candidat libéral dans Jean-Lesage, demande un vote de confiance des citoyens. « On fait notre possible, on fait le maximum. C'est ce qu'on a fait », dit celui qui pourrait perdre son siège de député le 4 septembre.

« Moi, j'ai rien à me reprocher. J'ai travaillé de manière très honnête durant les quatre dernières années. De façon très intensive, à 70 heures par semaine. Si on en demande plus que ça à quelqu'un d'humain, c'est bien malheureux, mais je vais laisser ma place », se désole M. Drolet.

Pour me joindre :

Lili.boisvert@radio-canada.ca

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.