Malgré la violence qui règne en Syrie, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs localités du pays pour réclamer le départ du président Bachar Al-Assad.
Pour limiter l'ampleur des manifestations, le régime syrien avait bouclé tous les accès à la capitale, Damas, jusqu'à samedi. De plus, des barrages ont été installés dans plusieurs quartiers de la capitale.
Ce dispositif n'a vraisemblablement pas découragé les manifestants.
« Nous ne céderons pas, malgré vos chars et vos canons », ont scandé les manifestants à Assali, un quartier du sud de Damas.
À Marea, une localité de la province d'Alep, quelques dizaines de personnes ont scandé « Bachar, dégage ! », tout en surveillant le ciel par crainte de raids de l'aviation.
Un militant a affirmé à l'AFP que l'armée a mené un raid à Aïn Terma, où il y aurait eu des morts. Selon le témoignage de ce militant, des maisons et des magasins ont été pillés dans cette localité.
Dans la province d'Idleb, des affrontements ont lieu pour le deuxième jour consécutif autour d'Abou El-Zouhour, où se trouve l'une des deux importantes bases aériennes militaires de la région, que les rebelles veulent conquérir afin d'empêcher les bombardements de l'armée.
Par ailleurs, un autre militant contacté par l'AFP fait état de plusieurs familles qui souffrent de manque de nourriture et de soins en raison du siège de plusieurs quartiers de Homs.