Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La dépouille de Yasser Arafat sera examinée en Suisse

La dépouille de Yasser Arafat sera examinée en Suisse

L'institut de radiophysique de Lausanne, en Suisse, a annoncé vendredi qu'il allait examiner la dépouille de Yasser Arafat pour y détecter des traces de polonium. L'institut dit avoir reçu le feu vert de la veuve pour exhumer une partie de ses restes.

« Le temps presse. On peut dire que c'est une question de semaines, pas de mois », affirme Darcy Christen, porte-parole du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). La traçabilité du polonium, substance radioactive hautement toxique, diminue de moitié tous les 138 jours, a expliqué M. Christen.

Yasser Arafat est décédé le 11 novembre 2004 à l'hôpital militaire Percy près de Paris, mais les informations médicales expliquant les causes de son décès sont toujours demeurées nébuleuses.

Les doutes entourant la mort de l'ancien dirigeant palestinien ont resurgi le 3 juillet dernier avec la diffusion d'un documentaire de la chaîne Al-Jazira. On y apprenait que des échantillons biologiques prélevés sur des effets personnels d'Arafat contenaient une « quantité anormale de polonium ».

Le 31 juillet, la veuve et la fille de l'ancien président ont déposé une plainte en France pour assassinat. Bien que la plainte n'accuse ni État, ni groupement, ni individu, des proches d'Arafat soupçonnent Israël d'être responsable de l'empoisonnement. La justice française ne s'est cependant pas encore prononcée sur la recevabilité de la plainte.

Le polonium est la substance qui avait été utilisée en 2006 pour l'empoisonnement d'Alexandre Litvinenko, un ex-espion russe devenu opposant au président Vladimir Poutine.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.