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La minière Lonmin renonce à sanctionner les grévistes

La minière Lonmin renonce à sanctionner les grévistes

Aucune sanction ne sera prononcée contre les grévistes qui ne reviendront pas au travail cette semaine, a annoncé mardi la direction la minière Lonmin à Marikana dans le nord de l'Afrique du Sud, théâtre jeudi d'une fusillade qui a coûté la vie à 44 travailleurs en grève lors de l'intervention de la police.

Le président Zuma a fait pression sur la minière, qui a changé de ton après s'être montrée intransigeante avec ses employés qui réclamaient une hausse de salaire. Elle avait posé un ultimatum aux grévistes, menaçant de les licencier s'ils ne reprenaient pas le travail.

Cinq jours après la fusillade 33 % des salariés avaient repris le travail mardi, et la direction demandait aux autres de revenir à leurs postes.

Depuis le début des tensions, le site est occupé chaque jour par des centaines de mineurs rassemblés pour manifester leur colère et leur refus de reprendre le travail.

Le gouvernement, qui est demeuré jusque-là muet sur ce conflit de travail, est montré du doigt. L'ex-leader de la ligue de jeunesse de l'ANC, Julius Malema exclu du parti au pouvoir en avril, s'est montré aux côtés des grévistes donnant une dimension politique à la crise.

Il s'est rendu en compagnie des travailleurs mécontents au commissariat pour porter plainte contre le président Jacob Zuma, dont il a dénoncé « le faible leadership ».

Le président Zuma a déjà annoncé la mise en place d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur les incidents de Marikana.

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