QUÉBEC - Voici quelques citations ayant émaillé ce 11e jour de campagne électorale au Québec:
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«Il était temps. Il (Jean Charest) pourrait profiter du dimanche matin pour aller à la confesse. Il faut qu'il se fasse pardonner mais je ne pense pas que les Québécois soient prêts à le pardonner. Il n'a pas agi avec diligence dans le dossier de la corruption. Il essaie de se rattraper. Trop peu trop tard.»
- Le chef de la CAQ, François Legault, peu impressionné par les engagements libéraux en matière de lutte contre la corruption.
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«Sur ces questions, ce n'est jamais une oeuvre achevée, il y aura toujours du travail à faire, peu importe le gouvernement.»
- Le chef libéral, Jean Charest, qui reconnaît que les mesures prises en matière de lutte contre la corruption ne suffisent plus.
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«Mon propos visait tous les Québécois»
- La chef péquiste, Pauline Marois, qui tente de remettre le couvercle de la marmite qu'elle avait elle-même enlevé en discutant des «saines habitudes de vie» que devait avoir un ministre de la Santé.
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«Pendant les six dernières années du règne des libéraux — comme ce fut le cas aussi à la fin des années 1990 avec les péquistes — on a coupé des centaines de lits partout dans la province et surtout, on a omis d'en construire des nouveaux. On se serait attendu à ce que nos gouvernements investissent plus dans les besoins des personnes âgées qui ont besoin de soins de longue durée que pour protéger les intérêts des compagnies pharmaceutiques.»
- Le coporte-parole de Québec Solidaire, Amir Khadir, défendant le volet santé du programme de son parti.
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«J'ai toujours dit que le privé avait sa raison d'être à la condition expresse et absolue que le public ne soit plus capable de faire ce qu'il a à faire.»
- Le candidat caquiste Gaétan Barrette, qui croit qu'un éventuel gouvernement Legault ne lancera pas nécessairement des projets-pilotes avec le privé, contrairement au programme de son parti.
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«Ce que nous invitons surtout les gens à faire, c'est d'avoir un regard critique sur les différents partis politiques et de choisir en fonction de leurs valeurs et de ce qu'ils veulent comme avenir pour le Québec.»
- La présidente de la FECQ, Éliane Laberge, qui se défend de vouloir dire pour qui voter ou pour qui ne pas voter.
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