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L'employé libéral qui était derrière «Vikileaks» est de retour au travail

«Vikileaks»: l'employé de retour au travail!
CP

OTTAWA - L'employé du Parti libéral du Canada (PLC) qui avait dû démissionner dans la disgrâce après avoir publié sur Twitter des détails scabreux sur le houleux divorce du ministre conservateur Vic Toews a été réembauché par les libéraux.

Adam Carroll, qui avait créé le compte «Vikileaks30» pour protester contre le projet de loi C-30, qui prévoit plus de latitude aux policiers pour la surveillance Internet, travaille de nouveau pour le PLC, a confirmé jeudi une porte-parole.

Aucun détail n'a toutefois été fourni sur les fonctions que M. Carroll occupe au sein de l'organisation, puisque le PLC a pour politique de ne pas parler de son personnel, a indiqué cette porte-parole.

Une série de gazouillis sur les déboires matrimoniaux du ministre de la Sécurité publique avait causé tout un émoi sur la colline parlementaire au début de l'année. Le mystère le plus total planait sur l'identité de la personne à l'origine de cette campagne.

Les soupçons avaient d'abord plané sur les néo-démocrates, mais finalement, c'était du côté des employés du PLC qu'il fallait regarder.

Une fois que son identité a été dévoilée, Adam Carroll a quitté son emploi aux services de recherche du PLC. À la Chambre des communes, le chef intérimaire du parti, Bob Rae, avait présenté ses excuses à Vic Toews.

Le bureau du ministre Toews a accusé les libéraux d'avoir été au courant des activités de leur employé pendant tout ce temps.

«Ce revirement suggère que Carroll avait obtenu le consentement des hauts dirigeants du Parti libéral, et que ceux-ci étaient au courant de ce qui se passait», a écrit dans un courriel Mike Mueller, porte-parole de Vic Toews. «Il est maintenant clair, plus que jamais, que M. Carroll n'a pas agi seul comme il l'affirmait.»

L'ex-employé libéral avait été convoqué devant un comité parlementaire au printemps. Il avait alors assuré qu'il avait agi seul.

Le député conservateur Dean Del Mastro, qui siégeait au sein du comité, avait rétorqué que l'employé avait été sacrifié par un parti protégeant ses dirigeants.

«Il ne s'agissait rien de moins que d'une activité partisane en coordination avec le cabinet du chef», avait affirmé M. Del Mastro, une accusation qui avait été réfutée par Adam Carroll.

Au début de son témoignage, M. Carroll avait fustigé le comité qui l'avait contraint à témoigner, soutenant que celui-ci n'avait pas l'autorité de mener cette enquête à son sujet.

L'ex-employé libéral avait été convoqué devant le comité parce qu'il avait utilisé les ressources des Communes pour publier les informations controversées. Il avait admis avoir utilisé l'ordinateur de son bureau pour publier plusieurs des messages sur le réseau social Twitter.

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