Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, nie les allégations de Jacques Duchesneau, l'ancien directeur de l'Unité anticollusion (UAC) du gouvernement du Québec. M. Duchesneau soutient avoir rencontré le maire Tremblay et l'avoir mis en garde contre certaines personnes de son entourage en juin 2009.
Le maire Tremblay se souvient avoir rencontré M. Duchesneau en juillet 2009 pour parler des allégations de corruption et de collusion qui circulaient dans le monde de la construction. Mais, le maire nie catégoriquement avoir été mis en garde contre son entourage par M. Duchesneau.
« D'ailleurs, mon administration a respecté son engagement électoral de mettre en place une série de mesures pour renforcer l'éthique, l'intégrité et la transparence », poursuit le maire de Montréal. Il souligne que son administration avait mis sur pied un code d'éthique pour les élus, un bureau du contrôleur en plus de renforcer l'expertise interne de la Ville et d'avoir révisé la politique d'approvisionnement qui répond aux exigences de la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme.
M. Tremblay se dit également surpris que M. Duchesneau n'ait pas divulgué l'identité des personnes lors de son témoignage à la commission Charbonneau alors qu'il était sous serment.
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