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Prise d'otages à Toulouse: les otages libérés, le forcené blessé

Le preneur d'otages a été interpellé
AFP

PRISE D'OTAGES - Fin de la prise d'otages à Toulouse. Les forces de l'ordre ont donné l'assaut vers 16h45 et trois détonations ont été entendues. Les policiers ont ainsi libéré les deux derniers otages retenus ce mercredi 20 juin depuis plusieurs heures dans une banque de Toulouse par le forcené qui a été interpellé. Ce dernier a été touché au ventre et était soigné sur place par les pompiers, selon une source policière qui n'a pas précisé la gravité de son état.

Deux autres otages, des femmes, également employées du CIC, avaient été libérées dans le courant de l'après-midi. La prise d'otages a ainsi duré environ sept heures. Selon la police, il s'agirait d'un vol à main armée qui a mal tourné. Un individu entré dans la banque aurait demandé de l'argent avec insistance et n'a pas été pris au sérieux.

Le forcené a alors sorti son arme et pris en otages quatre personnes, dont le directeur de la banque. Le preneur d'otages se nommerait "Boumaza", une identité donnée phonétiquement aux policiers, qui reste à confirmer formellement.

Ce trentenaire a des antécédents psychiatriques, selon une source proche du dossier. Il a déjà effectué un séjour au Centre hospitalier toulousain Gérard-Marchant, spécialisé "dans la prise en charge des pathologies en santé mentale".

L'homme se réclame d'Al-Qaïda

Le forcené s'est débord réclamé d'Al-Quaïda. Il affirme qu'il "n'agit pas du tout pour l'argent, et que ses motivations relèvent de convictions religieuses", a expliqué le procureur.

Pourtant, "il n'est pas très religieux", a de son côté déclaré la sœur du preneur d'otages. "Nous sommes sortis en boîte, nous avons bu de l'alcool", a-t-elle indiqué. Ce que confirme Fabrice Valery, rédacteur en chef de France 3 Midi-Pyrénées :

Hollande soulagé

L'individu avait réclamé plus tôt dans la journée une médiation du Raid, qui n'a pas été dépêché. Le quartier avait été sécurisé: une école primaire et un lycée adjacent avaient ainsi été évacués, selon le syndicat de police.

La banque est située 72, avenue Camille Pujol, non loin du lieu où Mohammed Merah s'était retranché.

En début de soirée, François Hollande s'est félicité que les quatre employés de banque aient été "libérés, sains et saufs", saluant aussi "l'efficacité et le sang-froid" des policiers qui ont maîtrisé le forcené.

"Je tiens à saluer l'efficacité et le sang-froid des policiers, et en particulier de ceux du GIPN, qui témoignent de leur professionnalisme et de leur engagement au service de la sécurité de nos concitoyens", a déclaré l'Elysée dans un communiqué.

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