BELLEVILLE, Ont. - L'ancien militaire condamné pour meurtre Russell Williams nie qu'une femme l'accusant de l'avoir attachée et sexuellement agressée puisse prétendre à une compensation financière pour souffrances et douleurs.
Dans une déclaration de défense de Williams, poursuivi par Laurie Massicotte, de Belleville en Ontario, le prédateur sexuel soutient que la plaignante devra prouver ses allégations en cour.
Mme Massicotte, qui a choisi de révéler son identité et de parler publiquement du drame qu'elle dit avoir vécu, avait déposé en septembre une poursuite de près de 7 millions $ contre Williams.
Elle affirme que l'agression a fait d'elle une personne craintive, humiliée, dépressive, suicidaire et inapte à interagir en société, ajoutant qu'elle devra se soumettre à une longue thérapie, tout comme ses trois filles.
Me Massicotte poursuit également le gouvernement provincial, affirmant que la police ontarienne ne l'avait pas mise en garde des entrées par effraction rapportées dans la région. Il a par la suite été prouvé que ces infractions avaient été commises par Williams.
La province a également déposé sa défense dans cette affaire, et le gouvernement nie avoir une quelconque responsabilité de prévenir Mme Massicotte dans un tel contexte.
Ces allégations n'ont pas été prouvées en cour.